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 « What the Hell ? » — ENVY&COOP

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Cooper E. Jones



Cooper E. Jones

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MessageSujet: « What the Hell ? » — ENVY&COOP   « What the Hell ? » — ENVY&COOP Icon_minitimeLun 27 Juin - 8:43



« Comment être objectif face à tout ce qu'il se passait autour de nous ces derniers temps ? Tout n'était que chaos, et il était difficile de se dire que notre vie avait été normale ne serait-ce qu'une seule fois. Il y a quelques mois vous m'auriez parlé de vampires, j'aurai immédiatement pensé aux yeux dorés ou rouges, avec l'option guirlande de Noël en prime. Ou alors plus simplement les deux canines un peu plus longues que la moyenne, et le teint pâle. Rien de plus, rien de moins. Mais aujourd'hui... Ce mot, vampire prend tout son sens, et est réellement terrifiant. Le pire dans tout ça, c'était qu'ils avaient une apparence des plus banales la plupart du temps, alors autant dire qu'il fallait se méfier de tout le monde ici. Bien sûr, il y avait des gens à qui on avait tendance à faire confiance beaucoup plus facilement que d'autres, mais il fallait tout de même rester sur ses gardes. Ce matin là, je m'étais réveillé relativement tôt, et complètement trempé par ma sueur. Il fallait dire que le temps de ces derniers jours était chaud, et le fait d'être parqués dans ces espèces de préfabriqués qui nous servaient de toits, n'arrangeait pas les choses. Il y régnait vraiment une chaleur infernale. Ne parlons même pas de l'extérieur. Il avait beau être encore très tôt, mais le soleil commençait déjà à chauffer l'air. Je profitais simplement de cette petite fraicheur matinale pour aller me doucher. Visiblement, je n'étais pas le seul déjà debout. En fait, je devais même faire parti des derniers vu l'agitation qui régnait d'ores et déjà à l'intérieur du camp. Il fallait ensuite que j'aille trouver Graham, histoire de voir s'il y avait des nouvelles du monde extérieur. Pour une raison que j'ignorais, il était toujours l'un des premiers à avoir des infos sur ce qu'il se passait au dehors. Il en avait même fait une sorte de commerce. On lui donnait quelque chose dont il avait besoin, et en échange il nous disait ce qu'on voulait savoir. A vrai dire, j'étais heureux de pouvoir affirmer que comme il m'avait à la bonne, il me demandait pas des trucs trop difficiles à obtenir. Un paquet de cigarettes de temps en temps, ou un peu de nourriture supplémentaire pour son repas, bref, rien d'insurmontable. Quasiment tous les matins j'allais le voir histoire d'essayer de situer notre actuelle société, et le moins que l'on puisse dire, c'était que tout ça n'était pas des plus brillants. Les monstres traquaient toujours les humains au dehors comme de vulgaires proies, et chaque jour ou presque ils ramenaient leurs prises ici, ou dans un quelconque autre camp. Personnellement, j'avais arrêté de compter les jours, les semaines et peut-être même les mois depuis lesquels je me trouvais enfermé ici comme un vulgaire animal. A vrai dire, j'avais bien d'autres centres d'intérêts, comme par exemple trouver un infaillible plan pour me tirer d'ici et aller trouver Cassidy, ou alors essayer de m'attirer les bonnes grâces des quelques chasseurs présents ici. Ils étaient durs en affaire, mais j'avais su en convaincre au moins un. Enfin, une. Mais je ne m'attarderai pas là dessus. « Alors... Qu'est-ce qu'il se dit de beau aujourd'hui ? » demandais-je à Graham en m'asseyant à ses côtés. Il me fixa un instant de son visage aux traits tirés par la fatigue, et m'adressa un sourire amusé. Il prit le paquet de clopes que je lui tendais, en sorti deux et m'en proposa une que j'acceptais avec plaisir. « Eh bien figure toi que d'ici quelques heures, on devrait recevoir de nouveaux amis. Je ne sais pas combien exactement, mais ils avaient l'air contents de leurs prises. Une petite dizaine je suppose. » répondit-il tout en allumant les deux cigarettes. Ainsi donc ils en avaient encore attrapés d'autres. Avec un peu de chance, Cassidy ne sera pas de la partie. Enfin... Ca lui ferait très plaisir de la revoir naturellement, mais pas dans un endroit comme celui-ci ! Bref. La matinée se passa de manière assez longue, et tout était bon pour s'occuper. Aux alentours de midi, les geôliers nous demandèrent de nous écarter de la grille d'entrée, histoire de laisser entrer le convoi. Comme pratiquement à chaque fois qu'ils amenaient de nouvelles têtes, tous les prisonniers formaient une ligne à la limite tolérée par les créature pour regarder les pauvres âmes qui descendraient des camions. Certainement dans l'espoir d'y voir une tête connue, ou juste pour voir à quoi ressembleraient les nouveaux. Cette fois ne fit pas exception à la règle, et pour un coup, j'arrivais à être assez proche pour distinguer les visages. Il y avait deux camionnettes, soit environ une quinzaine de personnes. A chaque fois que je voyais une tête aux longs cheveux blonds mettre un pied à terre, mon coeur manquait de rater un battement. Mais finalement, aucune n'était Cassidy, et c'était très bien ainsi. Je regardais toujours nos nouveaux futurs voisins, et là, quelle ne fut ma surprise d'y trouver une tête connue. Je plissais les yeux pour mieux distinguer son visage, et je laissais involontairement un sourire satisfait apparaître sur mes lèvres. La jolie Envy Peterson. Qui soit dit-en passant portait très bien son prénom. Je nous revoyais encore au temps de la fac. Moi lui courant après, elle qui se la jouait farouche au début, mais finalement j'avais gagné. On s'était laissé prendre au jeu un moment, mais à dire vrai j'avais déjà d'autres projets en tête. Et notre dernière discussion s'était terminée avec sa main dans ma figure. Douloureux et cuisant souvenir. Après que toute la nouvelle 'cargaison' fut déchargée, les camions partis et la foule dissipée, je me frayais un passage à travers les gens, sans quitter mon objectif des yeux. J'arrivais finalement à son niveau, mais elle semblait perdue dans la contemplation des barbelés, et ne m'avait visiblement pas remarquée. « Bien le bonjour jolie brune. Bienvenue dans notre petit coin de paradis. » lui glissais-je tout bas à l'oreille tout en l'attrapant par la taille. Je pouvais d'ores et déjà prévoir sa main vengeresse dans ma figure, mais à vrai dire, je m'en fichais un peu. En fait, j'étais heureux de la retrouver là. »

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Envy A. Peterson



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MessageSujet: Re: « What the Hell ? » — ENVY&COOP   « What the Hell ? » — ENVY&COOP Icon_minitimeMar 28 Juin - 7:09

    Survivre. Cette idée était devenue mon unique but, ma nouvelle obsession au fil du temps qui semblait s'écouler à une lenteur extrême. À force d'errer un peu partout à travers la totalité le pays, j'avais purement et simplement perdu la notion du temps si bien que je ne savais plus si cela faisait des semaines ou bien même des mois que l'anarchie régnait à travers le pays tout entier. Avec tous les événements fantasques qui se déroulaient sous mes yeux - événements dignes des plus grands films d'horreurs qu'autrefois je prenais plaisir à regarder - j'avais l'impression d'être dans un cauchemar permanent, sans avoir la moindre minute de répit. Un sentiment d'inquiétude et de peur m'habitait constamment depuis la fameuse première attaque des créatures. Tout ce que je voulais, c'était continuer à subsister en paix et retrouver les membres de ma famille qui étaient sûrement éparpillés aux quatre coins du pays. Si ils n'étaient pas déjà six pieds sous terre. Non, je refusais d'admettre cette possibilité. Comme pour chasser cette pensée noire de mon esprit, je secouais vivement la tête de gauche à droite en signe de refus, de déni. Ils ne pouvaient pas mourir, ils étaient tout ce qu'il me restait. La seule famille que j'avais. Et ils me manquaient, terriblement. La simple pensée de ne plus pouvoir serrer mes parents dans mes bras, de ne plus pouvoir me "chamailler" affectueusement avec mon frère suffisait à me mettre dans tous mes états et ravivait en moi toute une foule d'émotions qui, combinés, me donnaient l'impression de perdre la raison. Tout d'abord, la peur. La peur qu'ils leur soit arrivé quelque chose de grave, qu'ils ne soient plus de ce monde. Ensuite, il y avait aussi l'angoisse de se faire attraper par l'un de ses monstres avides de chair fraiche et de sang. Et enfin, l'impatience car je n'avais aucune idée de ce qui allait pouvoir se passer par la suite et que l'attente me rongeait intérieurement. D'ailleurs, le mal-être que je ressentais se traduisait par les insomnies dont je souffrais quasiment depuis la nuit qui avait suivit la première attaque. J'essayais de dormir, en vain. Je ne faisais que me tortiller dans tous les sens sur le fin matelas qui me servait de lit, adoptant diverses positions dans l'espoir de trouver celle qui m'était le plus confortable. Rien à faire, cela ne marchait pas. Et la nuit dernière n'avait pas fait exception à la règle puisque c'est en sursaut que je m'étais réveillée, une énième fois. Ces cauchemars et insomnies commençaient à me pourrir la vie cependant, elles étaient presque devenues une routine. D'ailleurs, c'était quasiment toujours le même cauchemar qui me hantait, à quelques différences près. Moi, dans un endroit qui m'était inconnu. Un endroit trop sombre et mal éclairé pour que je puisse en déterminer l'emplacement exact. Des questions sans réponses qui se mettaient à fuser dans tous les sens à l'intérieur de mon cerveau telles que 'où-suis-je ?' et 'qu'est-ce-que je dois faire, maintenant ?' Et soudain, j'entendais une voix qui m’appelait au loin, qui me guidais pour que je la suive. Une voix qui m'appelait avec insistance, sans pour autant se montrer agressive. Sans hésiter, malgré la boule qui me serrait l'estomac, j'avançais. Et lorsque mes pieds m'avaient guidées à la destination voulue, une lumière s'allumait soudain. Un spectacle macabre s'offrait alors à mes yeux. Du sang et des corps inanimés aussi pâles que la mort à mes pieds. Et c'était généralement avant de pousser un énorme cri que je me réveillais.
    Cette fois-ci, il m'avait fallu plusieurs minutes pour m'adapter à ce tout nouvel univers autour de moi. Minutes durant lesquelles mes yeux s'étaient posés sur la pièce qui m'entourait, une expression déphasée affichée sur le visage. Cette chambre d'hôtel miteuse dont les murs menaçaient de tomber en ruines à tout moment, ce n'était pas chez moi. Je n'avais désormais plus de chez moi. Une constatation qui provoqua une série de frissons le long de la colonne vertébrale. Je pris une profonde inspiration avant de claquer la porte de ma chambre. J'avais décidé de sortir prendre l'air, sachant pertinemment que je ne parviendrais pas à me rendormir de sitôt. J'en avais assez de rester cloitrée entre ces quatre murs, il fallait que je sorte. C'était comme un besoin, une nécessité puisque j'avais l'impression que je sombrais lentement dans la folie. Peut-être aurais-je du rester sagement enfermée car à peine sortie, je réalisais que mon imprudence risquait de me coûter la vie. Ils étaient là. Un groupe de cinq créatures aux yeux noirs, toutes prêtes à me sauter à la gorge aussitôt que j'aurais effectué ne serait-ce que l'esquisse d'un mouvement. J'avais beau essayé de me débattre, c'était peine perdue. L'un d'entre eux m'injecta un produit dans le cou à l'aide d'une seringue ce qui eut pour effet de me faire sombrer dans un profond sommeil presque instantanément. J'avais tout juste eu le temps de réaliser qu'ils m'emmenaient dans un camion avant de m'abandonner complétement aux bras de Morphée. L'arrêt brutal du camion dans lequel je me trouvais me réveilla. J'observais autour de moi et réalisais que je n'étais pas seule. Un groupe de six autres humains me tenait compagnie. Les portes du camion s'ouvrirent et nos bourreaux nous sommèrent alors de descendre. Contrainte de m’exécuter, je laissais échapper un soupir désespéré d'entre mes lèvres alors que la lumière du jour me frappait en plein visage. Naturellement, je plissais les yeux et plaquais une main devant mes yeux. Cependant le soleil brûlait d'une telle intensité que mon geste était tout bonnement inefficace. Je mettais un pied à terre sans quitter du regard ce qui était ma nouvelle et sûrement dernière demeure avec une mine déconfite. Une foule de personnes nous y attendais déjà et ne nous quittait pas des yeux, nous, les nouveaux arrivants. Je préférais ne pas y prêter attention pour le moment et me perdais dans la contemplation des fils barbelés qui nous retenaient enfermés. Cet endroit ressemblait en tout point à une véritable prison. « Bien le bonjour jolie brune. Bienvenue dans notre petit coin de paradis. » Sursaut de ma part alors que je sentais le souffle chaud de mon interlocuteur qui se trouvait dos à moi. Deux mains se posèrent sur ma taille, il m'attrapa par les hanches. Sans réfléchir et sous le coup de la peur, je lui adressais un coup de genou magistral dans les parties intimes en me retournant. Geste que je ne tardais pas à regretter en réalisant que mon "agresseur" m'était tout sauf inconnu. « Cooper ?! Qu'est-ce-que tu fais ici ? »
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MessageSujet: Re: « What the Hell ? » — ENVY&COOP   « What the Hell ? » — ENVY&COOP Icon_minitimeMar 28 Juin - 8:55

« Là je devais dire que je n'avais vraiment pas assuré. En fait, j'avais même carrément craqué en agissant de la sorte. Bordel, mais à quoi je m'attendais aussi en arrivant comme ça, derrière cette pauvre petite chose qu'était Envy ? Elle venait tout juste de perdre sa liberté, débarquait à peine dans un endroit dont elle se doutait qu'il n'y aurait aucune échappatoire possible, et moi... Moi je lui donnais certainement l'impression d'être la toute nouvelle proie d'un des détraqués pervers du camp. Car oui, pour avoir vu certains hommes assez âgés en train de regarder quelques jeunes femmes d'un oeil lubrique, je pouvais affirmer que le moindre faux pas de la part de ces pauvres filles, leur serait bien vite fatal. Seulement là, je m'attendais à un revers tout au plus, mais j'avais oublié à qui j'avais affaire. Certainement paniquée par mon comportement des plus douteux, elle se retourna vivement et m'envoya son genoux dans les valseuses. A ce doux contact qui me coupa littéralement le souffle, je ne pu réprimer un grognement sourd, tandis que je récupérais mes mains pour essayer de soulager la douleur insupportable, avant de tomber littéralement à genoux devant elle. Je pouvais d'ores et déjà entendre les rires moqueurs des quelques autres détenus ayant assisté à la scène. Mécréants qu'ils étaient ! Qu'ils ne viennent même plus me demander un service ! Avec beaucoup d'efforts de ma part, je relevais la tête, essayant au passage de masquer la grimace de douleur que je devais afficher. C'est là qu'elle sembla enfin me reconnaître. Mieux vaut tard que jamais comme on dit pas vrai ? « Cooper ?! Qu'est-ce-que tu fais ici ? » me demanda-t-elle comme surprise. En réalité, j'étais sûr et certain qu'elle jubilait d'avoir réussi son coup. Après tout, elle et moi, on ne s'était pas quittés en très bons termes. Je levais une main fébrile, index pointé vers le haut comme pour réclamer une minute de répit. Il fallait être honnête, j'en avais grandement besoin. J'étais pas encore tout à fait remis de mes émotions. Pauvre de moi. « Dans mes souvenirs, quand tu me disais bonjour c'était beaucoup plus agréable. » maugréais-je en reprenant peu à peu une respiration normale, non sans une légère pointe de sous-entendus. Bein oui, c'était plus fort que moi. Toujours sur mes genoux, je m'avançais -enfin ici le terme se traîner serait peut-être plus approprié- vers elle et l'enlaçais. A la hauteur à laquelle je me trouvais, j'avais le visage au niveau de son abdomen et les bras un peu en dessous de son fessier. « Merde Envy j'suis content de te voir ! » lui dis-je d'en bas. C'était sincère. Il était rare de voir des visages connus dans le coin. Enfin, vivants et connus surtout. Bon. A vrai dire je devais avoir l'air totalement stupide dans cette position, mais j'avais actuellement encore trop mal pour tenter de me relever. Et puis j'étais très bien installé de cette manière... Si on oubliait les cailloux sous mes genoux... Après quelques secondes -ou minutes, j'en savais fichtrement rien à vrai dire- encore, et alors que la douleur s'amenuisait tout doucement, je me décidais enfin à me relever. Sans quitter la jeune femme des yeux, je me redressais lentement, prenant ensuite soin d'épousseter mon pantalon. Après quoi, je reportais toute mon attention sur la jolie brune face à moi. Une fois debout, je la dépassais d'un peu plus d'une tête. « C'que je fais là hein ? Disons juste que c'est ici que j'ai élu domicile depuis quelques temps. Je saurai pas te dire depuis quand, mais ça doit bien faire plusieurs semaines. J'avais besoin de vacances. Mais j'envisage de migrer, et puis, Cassidy va commencer à se faire du mauvais sang. » dis-je avec une pointe d'humour. « Et toi ma belle, on dirait bien que t'es toute seule aussi. » continuais-je en lui faisant un signe de tête pour qu'elle me suive. « Tu sais qu'à rester plantée là, tu risques de plus avoir de couchette ? Tu voudrais pas te retrouver à dormir dehors quand même ? Y a des types louches la nuit... Au pire, je veux bien faire une exception et partager la mienne avec toi. » Affichant un sourire en coin, je pouvais déjà l'entendre me gueuler dessus en remettant nos petites histoires de fac sur le tapis... Aaaah la bonne époque... Quand on était encore jeunes et insouciants... Qu'on avait pas à se préoccuper de rester en vie en permanence... C'était la belle vie en ce temps là. »
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MessageSujet: Re: « What the Hell ? » — ENVY&COOP   « What the Hell ? » — ENVY&COOP Icon_minitimeMer 29 Juin - 5:15

C'est n'est que lorsque mon assaillant releva avec difficultés son visage en ma direction - avec une grimace de douleur imprimée dessus - que je me rendis compte de mon erreur et que je le reconnus. Cooper Jones. Le premier souvenir qui me vint à l'esprit presque instantanément en le revoyant fut le jour de notre dernière conversation. Conversation qui ne s'était pas terminée de la plus douce des manières d'ailleurs. Je me revoyais encore traverser l'extérieur du campus à vive allure, semblable à une furie, avec pour ferme intention de ne plus jamais lui adresser la parole. Et je le revoyais encore à mes trousses, suivant le moindre de mes pas tout en se fondant en excuses que je ne prenais même pas la peine d'écouter, tant j'étais dans un état quasi-second. Le simple fait d'entendre sa voix m'irritait au plus au point si bien que pour le faire taire, j'avais fini par écraser violemment ma main contre sa joue, lui administrant alors une claque. Je vous le concède, ma réaction paraissait un peu trop excessive aux vues des circonstances puisque nous n'étions même pas encore ensemble officiellement. Seulement cela ne lui donnait pas l'autorisation d'aller batifoler avec la pimbêche aux cheveux décolorés avec laquelle je l'avais surpris. J'avais donc agi sur le coup de la colère intense que j'éprouvais en lui donnant cette claque mais c'était un geste que je ne regrettais pas vraiment à vrai dire. Puis en silence, je l'avais abandonné là. Au milieu de tous les étudiants présents qui nous fixaient. Et j'avais continué mon chemin d'un pas rapide, sans même prendre la peine de me retourner une dernière fois.
Il me semblait que des semaines s'étaient écoulées depuis notre dernier échange. Et voilà que par le plus grand des hasards de la vie, nous nous retrouvions dans le même camp. Et à peu de choses près dans les mêmes conditions que la dernière fois puisqu'une nouvelle fois, je faisais preuve d'une violence qui m'était jusqu'à lors insoupçonnée envers lui. Le pauvre. Le destin semblait prendre un malin plaisir à le voir souffrir à cause de moi. Si cela continuait, je finirais par prendre l'habitude de me servir de lui comme punchingball. Une pensée qui ne me déplaisait pas tant que cela, au contraire. L'idée de pouvoir avoir une petite revanche sur lui me faisait même plaisir d'un côté. J'ai honte mais une petite partie de moi jubilait intérieurement et se félicitait d'avoir commis cette erreur. Seulement en le voyant littéralement s'échouer à mes pieds en poussant en grognement de douleur, une vague de culpabilité m'avait envahie. J'avais eu un petit pincement de lèvres en le voyant ainsi, gênée. D'autant plus que je n'avais pas besoin de me retourner pour sentir les regards moqueurs de la totalité des personnes présentes. Leurs rires moqueurs résonnaient à travers la cour. Interdite, je baissais alors le regard en direction de Cooper. Ce dernier semblait dans un piteux état à l'heure actuelle. À ma question - qui je dois vous l'avouer n'était pas des plus intelligentes puisqu'il n'était certainement pas là de son plein gré - il leva son index au ciel comme pour me demander une minute de répit que je lui accordais, évidemment. « Dans mes souvenirs, quand tu me disais bonjour c'était beaucoup plus agréable. » grommela t-il, la respiration saccadée. J'esquissais un léger mouvement en sa direction pour l'aider à se relever mais je me rétractais bien rapidement comme si je n'osais pas le toucher, de peur de lui faire encore plus mal involontairement. « Dans mes souvenirs à moi, c'était beaucoup moins flippant quand tu me disais bonjour. »
Soudain, c'est lui qui fit le premier pas puisqu'il se traîna jusqu'à être assez proche de moi pour pouvoir enlacer mes cuisses. Je ne pus m'empêcher de réprimer un petit sourire car il fallait avouer que la situation en elle-même était désopilante et qu'il avait l'air un peu stupide dans cette position. Cependant, je ne l'avais pas repoussé. Je devais avouer que le revoir n'était pas totalement désagréable. Voir un visage connu me rassurait un peu et j'avais grandement besoin de la compagnie de quelqu'un qui m'était familier ces derniers temps. D'un lien avec la vie banale et monotone d'humaine que je menais quelques temps plus tôt. « Contente de te voir aussi, Coop'. » Après ces mots, je prolongeais l'étreinte quelques secondes et le rapprochait un peu plus de moi en posant mes mains sur le haut de son dos, appréciant ce bref instant de douceur.
Lorsque finalement, il décida de mettre fin à cette petite embrassade et de se relever, je le suivis du regard. Je fus alors contrainte de lever légèrement la tête vers le haut pour le regarder dans les yeux, il était beaucoup plus grand que moi. Il ouvra la bouche et un flot de paroles prononcées sur le ton de la plaisanterie s'échappa rapidement d'entre ses lèvres. Même dans une situation aussi critique, il arrivait toujours à faire de l'humour ? Je levais un court instant les yeux au ciel, le reconnaissant bien là. Lui et son humour si particulier et parfois surprenant qui m'avait d'ailleurs séduite dès notre première rencontre. J'autorisais un petit sourire amusé à prendre forme sur mes lèvres face à sa réplique. « Ça t’arrive jamais, d'être sérieux ? » D'un signe de la tête, il m'invita à le suivre et je m’exécutais. Je ne savais pas depuis combien de temps il était ici mais il marchait comme si il avait l'air d'être un habitué des lieux. « Tu sais qu'à rester plantée là, tu risques de plus avoir de couchette ? Tu voudrais pas te retrouver à dormir dehors quand même ? Y a des types louches la nuit... Au pire, je veux bien faire une exception et partager la mienne avec toi. » Il afficha un sourire en coin, je lui lançais un regard noir. Je lui aurais bien adressé une petite tape amicale sur son épaule mais je me retenais. Je lui avais déjà démoli le service trois-pièces et j'avais peur de faire une nouvelle fois preuve d'une violence insoupçonnée et de lui démolir l'épaule cette fois-ci. « Plutôt mourir que de repartager un lit avec toi. J'ai déjà fait l'erreur une fois, ça m'a amplement suffit. » déclarais-je alors, tout en continuant de suivre ses pas. « Y a des chances qu'on sorte d'ici, un jour ? » J'avais reprit un ton un peu plus sérieux, un peu plus grave. Attendant une réponse, je plongeais mes yeux dans son regard émeraude, l'air inquiète.
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MessageSujet: Re: « What the Hell ? » — ENVY&COOP   « What the Hell ? » — ENVY&COOP Icon_minitimeMer 29 Juin - 10:24

« Je crois que si c'était à refaire, j'éviterai d'aller voir la fausse blonde. Pour être honnête, cette fille ne m'avait apporté que des soucis. D'abord parce qu'Envy m'en avait voulu, au point ou elle avait même décidé de ne plus m'adresser la parole, ensuite parce que du coup, j'avais eu le droit à une humiliation publique avec cette magistrale baffe, et pour finir parce que la blonde en question avait elle aussi décidé de me boycotter. Allez savoir pourquoi... Le pire dans cette histoire, c'était que j'aimais beaucoup Envy, mais n'étant pas un fervent adepte des relations amoureuses je n'avais rien décidé en ce qui la concernait. D'accord, on avait passé un... Excellent moment, et même d'avantage, mais je devais avouer que j'aimais la diversité. Bon, mon but premier n'était pas de lui briser le coeur bien entendu, mais était-ce de ma faute si elle s'était attachée plus que de raison ? Avec le recul, elle avait eu raison d'agir comme ça. Ca pouvait paraître étrange que moi, la victime je puisse être d'accord avec mon bourreau, mais à vrai dire, à l'époque, j'avais agit comme un véritable salaud, et je n'avais récolté que ce que j'avais mérité. Je suis sûr qu'elle et moi, on aurait pu continuer à se voir, et vraisemblablement concrétiser une histoire solide si je n'avais pas eu toutes ces mauvaises habitudes. Aujourd'hui, je devais bien avouer que je regrettais de ne pas savoir ce que ça faisait de se réveiller plus de trois ou quatre matins auprès de la même femme, à qui on a juré d'être fidèle et tout ce qui va avec. Je ne sais pas pourquoi, je n'avais jamais souhaité tenter cette expérience auparavant, et le fait que ça n'arriverait sans doute plus à cause de tout ce qu'il nous arrivait, ça me rendait triste. « Ça t’arrive jamais, d'être sérieux ? » me demanda-t-elle alors. J'esquissais un sourire amusé en haussant les épaules. Elle avait pourtant raison, le moment n'était pas vraiment le meilleur pour raconter des énormités pareilles. Mais si ce n'était pas maintenant, alors que j'étais encore en vie... Quand est-ce que ça serait ? Le monde tel que nous l'avions connu était définitivement parti, et il était clair qu'à moins d'un miracle, les créatures ne nous laisseraient jamais retourner à nos petites vies tranquilles et paisibles. « Voir des visages souriants, ça change de voir des têtes d'enterrement comme on en a de plus en plus l'habitude. Et puis, tu sais très bien que j'ai toujours aimé ton joli sourire... » lui dis-je toujours sur le même ton amusé tout en lui donnant la poussant gentiment du coude. « Plutôt mourir que de repartager un lit avec toi. J'ai déjà fait l'erreur une fois, ça m'a amplement suffit. » répondit-elle à mon invitation. Je lâchais alors un ricanement amusé tout en la fixant d'un air malicieux. En continuant de marcher, je me penchais légèrement sur le côté. « C'est pas ce qu'il m'avais semblé comprendre la dernière fois... » lui murmurais-je à l'oreille d'une voix suave et ma foi, fort marquée par de nouveaux sous-entendus. J'aurai pu en rajouter en sortant 'j'aime quand tu me regarde comme ça' ou une autre ânerie du genre, mais à vrai dire, j'allais finir par passer pour un vrai détraqué, et je devais déjà y ressembler suffisamment. « Mais c'est comme tu veux. Sache que si jamais tu change d'avis, je serais là. » je lui adressais un clin d'oeil et m'arrêtais devant un baraquement, c'était en principe dans celui-ci qu'étaient parqués les nouveaux venus. Enfin, celui dans lequel il restait de la place quoi. « Y a des chances qu'on sorte d'ici, un jour ? » demanda la jeune femme l'air soudainement beaucoup plus sérieuse. Autour de nous, je pouvais d'ores et déjà sentir quelques oreilles se tendre dans notre direction. En règle générale, on évitait de parler de ça à voix haute, ça attirait beaucoup trop l'attention. Tant au niveau des prisonniers qui eux aussi cherchaient désespérément un moyen de partir d'ici, qu'au niveau des gardiens qui guettaient la moindre tentative d'évasion. Cependant, comme elle venait tout juste d'arriver et ne pouvait pas savoir. Je jetais un rapide coup d'oeil aux autres prisonniers, et reportait ensuite mon attention sur la jolie brune. J'avais bien un plan, mais très peu de personnes étaient concernées. La mettre au courant ne risquait-il pas d'ajouter un danger supplémentaire à notre évasion future ? Cependant... Je ne pouvais me résoudre à l'abandonner ici... Pas elle. C'est pourquoi je n'eus pas besoin de réfléchir bien longtemps quant à l'attitude à adopter. « Déjà pressée de partir hein ? » la questionnais-je avec un léger sourire désolé. J'aurai pu l'emmener à l'écart des autres, histoire d'essayer de lui parler en privé, mais j'avais comme le pressentiment que nous ne serions pas seuls bien longtemps. Mais j'avais décidé d'opter pour un plan plus discret, et également beaucoup plus plaisant à mon goût. La première étape étant de passer sa question sous silence, de faire croire aux autres que je ne savais rien sur une possible évasion. « Tu ferais mieux d'aller te chercher une place, je blaguais pas sur le fait que tu puisses te retrouver dehors. » lui dis-je en lui montrant le dortoir d'un signe de tête. Du coin de l'oeil, je voyais certaines personnes se désintéresser alors de notre petite conversation. Bon, dans ce cas, Envy devait également être déçue du fait que j'élude sa question, mais je n'en avais pas terminé avec elle. Avant qu'elle ne puisse faire ne serait-ce qu'un seul mouvement vers le baraquement, je l'attrapais par la main, et la serrais contre moi. « On sort très bientôt d'ici, et je compte sur toi pour venir. » lui chuchotais-je tout doucement au creux de l'oreille. Je m'éloignais un peu, la fixant droit dans les yeux, histoire de lui faire comprendre que j'étais on ne peut plus sérieux. Oui, je savais également arrêter mes blagues de mauvais goût. « Si tu veux, y a des douches là-bas, et... Quand tu seras installée, viens me voir qu'on puisse discuter du bon vieux temps. » lui dis-je à voix haute, avant d'aller déposer un léger baiser sur sa joue. Discuter du bon vieux temps, c'était évidement de la manière dont tout allait se dérouler, et le baiser... Je sais pas, j'en avais simplement envie. Et puis, ça rendait plus crédible les retrouvailles de deux anciens amis. En plus, il fallait vraiment qu'elle se dépêche si elle ne voulait pas avoir les couchettes les plus pourries. Je lui adressais un nouveau clin d'oeil, et tournais les talons pour retourner voir Graham, qui n'avait toujours pas bougé du banc près de notre baraquement. « Toi tu perds pas de temps hein ? » me dit-il avec son sourire édenté auquel je répondis par une expression amusée. Entre temps, je discutais avec le vieil homme qui lui aussi, faisait parti de l'expédition 'foutons le camp de Seattle'. »
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Envy A. Peterson



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MessageSujet: Re: « What the Hell ? » — ENVY&COOP   « What the Hell ? » — ENVY&COOP Icon_minitimeVen 1 Juil - 7:04

« Voir des visages souriants, ça change de voir des têtes d'enterrement comme on en a de plus en plus l'habitude. Et puis, tu sais très bien que j'ai toujours aimé ton joli sourire... » Des têtes d'enterrements, c'était donc tout ce qu'il y avait ici ? Comme pour répondre à ma propre interrogation, je jetais un rapide coup d'oeil en direction des autres détenus et constatait qu'aucun n'affichait une expression de joie sur son visage. Ce qui était plutôt normal, aux vues des circonstances. Nous étions enfermés - contre notre gré - dans une sorte de prison dont la construction précaire laissait à désirer et où la terreur et l'horreur régnait. Une prison gérée par des monstres effrayants tous aussi plus horribles les uns que les autres qui pouvaient à tous moments se débarrasser de nous et cela, d'un claquement de doigt. Monstres que j'aurais cru sortis tout droit de mon imagination si je n'en avais pas croisé et vus de mes propres yeux. J'avais fait la dure expérience d'être au mauvais endroit, au mauvais moment à cause de l'imprudence dont j'avais fait preuve ce soir là et j'avais d'ailleurs eu une peur bleue de perdre la vie. C'était comme si une troisième guerre mondiale avec comme combattants les humains opposés aux créatures avides de sang et de chair fraiche se déroulait sous nos yeux ébahis. Ou pire, comme si quelque chose aux allures d'apocalypse était en plein déroulement. Et nous, pauvres humains malheureusement inférieurs face à nos oppresseurs, nous ne pouvions rien faire mis à part assister à ce carnage et espérer rester en vie le plus longtemps possible. Espérer ... C'était tout ce que nous pouvions faire désormais. Difficile de rester souriant dans ces cas là. Un peu trop perdue dans mes pensées, je ne pris même pas la peine de relever la remarque de Cooper concernant mon sourire qu'il qualifiait comme étant joli. Peut-être parce que j'étais encore un peu trop déboussolée ou peut-être parce qu'on au fond, ce compliment ne me dérangeait pas plus que cela. Je ne revins à la réalité que lorsque je sentis son coude se plaquer doucement aux côtés du mien. Pour seule réponse, je lui adressais un bref petit sourire. « C'est pas ce qu'il m'avais semblé comprendre la dernière fois... » me répliqua t-il alors au creux de l'oreille, d'une voix sensuelle. Comme pour accentuer ses propos, il m'adressa un regard lourd de sous-entendus. Cette fois-ci, je lui répondis en lui adressant à mon tour un gentil coup de coude. « Les circonstances étaient très différentes, Cooper. » Je devais avouer, encore une fois, que j'avais de la chance de l'avoir retrouvé ici. Après tout, sa compagnie n'était pas si intolérable que cela et discuter avec lui avait au moins eu le mérite de me faire oublier l'enfer dans lequel je venais tout juste d’atterrir. Il avait le don de me redonner le sourire en moins de quelques minutes, que cela soit volontaire ou non.
Mais mon sourire s'était à présent dissipé alors que j'abordais un sujet un peu plus sérieux à savoir la durée de notre séjour ici. D'accord, j'étais morte de peur au fond de moi mais je faisais mon possible pour ne pas laisser transparaître une once de ce sentiment qui était pour moi, synonyme de faiblesse. Je comptais bien me battre et riposter jusqu'au bout. Me laisser faire n'était pas dans mes intentions. L'espace de quelques instants, ce fut comme si un grand silence s'était installé après ma question. Quoi, est-ce que je venais de briser une sorte de code ici ? Ne parlait-on jamais d'une éventuelle échappatoire à voix haute ? Je continuais d'interroger Cooper du regard et remarquais qu'il jetait un rapide coup d'oeil autour de lui, comme si il voulait s'assurer que personne n'ait les oreilles un peu trop baladeuses. Oh, j'avais oublié la présence des gardiens qui nous encerclaient un peu partout aux quatre coins de la cour. Gardiens qui étaient sûrement prêt à nous bondir dessus au moindre problème. À la vue du sourire désolé de Cooper, je poussais un soupir. Je commencais sérieusement à désespérer. J'allais donc être obligée de rôtir ici jusqu'à la fin de mes jours ? Car oui, il faisait une chaleur que je commencais à juger comme étant infernale. Le soleil me tapait sur le visage depuis mon entrée au camp. « Tu ferais mieux d'aller te chercher une place, je blaguais pas sur le fait que tu puisses te retrouver dehors. » D'un signe de la tête, il m'indiqua l'endroit où les couchettes en question étaient disposées. Seulement à peine eus-je la pensée même de me diriger vers les baraquements, je sentis sa main se mêler à la mienne. Il m'attira ainsi contre lui, me serrant fermement. Qu'est-ce qu'il me faisait encore ? Mon dieu, j'avais l'impression qu'en arrivant dans ce camp, il avait finit par développer les attitudes d'un désaxé. Il m'avait prise par surprise, je n'avais donc pas eu le temps de me reculer. Et il me serrait si fortement que j'aurais sûrement eu du mal à m'extirper d'entre ses bras. Résignée, j'écoutais ce qu'il me chuchotait au creux de l'oreille - contact qui eut pour effet de me faire doucement frémir, au passage - et les traits de mon visage se transformèrent au fil de ses paroles. Je fronçais les sourcils à sa réplique, il m'observa quelques instants dans les yeux d'un air qui me prouvait qu'il était on ne peut plus sérieux. Je n'eus pas le temps d'ajouter quoi que ce soit qu'il m'annonçait la location des douches et qu'il s'éloignait après avoir déposé un doux baiser sur ma joue. Je le regardais faire, désormais intriguée, avant de tourner à mon tour les talons pour me diriger à l'intérieur du baraquement.
J'aurais peut-être du m'activer un peu plus en arrivant puisque effectivement, la majorité des couchettes étaient prises. Je jetais mon dévolu sur la première qui s’offrait à mes yeux, m'apprêtant à poser le peu d'effets personnels que j'avais en ma possession sur le lit du haut mais quelqu'un me devança. Petit duel de regards noirs entre elle et moi. Je finissais par céder, réalisant que quelque soit l'endroit où je passerais la nuit, cela ne changerais pas grand chose. Les conditions seraient toujours aussi désastreuses et je risquerais toujours de perdre la vie à n'importe quel moment. Nouveau soupir, exaspérée. Je posais donc mes affaires sur le lit d'en bas et allais prendre une douche. Je commencais à étouffer tant il faisait chaud et le moins que l'on puisse dire, c'est que la douche glacée calma mes ardeurs. Une fois douchée et après avoir fait un rapide petit tour des lieux, je retournais dans la cour - encore frissonnante à cause de ma douche froide - afin d'y rejoindre Cooper en d'en savoir un peu plus sur son fameux plan pour s'évader de ce bagne. Cooper qui semblait un peu plus occupé puisqu'il était en pleine conversation avec quelqu'un qui m'était encore inconnu. Chose qui ne m'empêcha pourtant pas de les rejoindre sur le banc où ils étaient installés et de couper court à leur petite conversation. « On crève de chaud ici, c'est insupportable. »
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Cooper E. Jones



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MessageSujet: Re: « What the Hell ? » — ENVY&COOP   « What the Hell ? » — ENVY&COOP Icon_minitimeLun 4 Juil - 9:59

« Dès à présent, je ne pouvais plus reculer. Même si je n'avais encore fait aucune promesse à la jeune demoiselle, c'était tout comme. Et puis après tout, de quoi j'aurai l'air si je partais sans elle, alors que je venais de lui faire comprendre que j'allais sortir d'ici sous peu ? Bon d'accord, les autres ne seraient pas forcément d'accord avec le fait que je venais d'inviter quelqu'un à notre petite sauterie, mais à vrai dire je m'en foutais pas mal. Et s'ils avaient quoi que ce soit à y redire, le prix était le même. Je venais de prendre une certaine forme de responsabilité dans notre plan, tant au niveau des risques encourrus, qu'envers Envy qui n'avait pour ainsi dire rien demandé à personne. Mais ça avait été plus fort que moi. Malgré le fait qu'elle et moi nous étions quittés en assez mauvais termes, je ne pouvais décemment pas me résoudre à partir d'ici sans elle. Après tout, c'est moi qui avait merdé en agissant comme le dernier des salauds avec elle. Bon, il était tout de même vrai qu'à cette période de ma vie, j'aimais profiter et tenter de nouvelles expériences, mais ça n'excusait en rien ma conduite. D'une certaine manière, je pouvais considérer que l'emmener avec moi dans notre grande évasion, c'était un moyen de me faire pardonner. Même si à présent je doutais fortement que notre petite querelle d'étudiants ne soit la priorité absolue. Plus dans l'immédiat en tout cas. Peut-être que plus tard on pourrait en rediscuter... Genre quand les conditions pour nous autres pauvres humains, seront redevenues meilleures. Ce qui à mon avis, ne risquait pas d'arriver de si tôt. Alors que je m'installais tout juste sur le banc, je ne pu m'empêcher de jeter un regard vers le baraquement que je venais de quitter. Bah ? Pourquoi je m'en faisais ? Envy était une grande fille, et elle saurait se débrouiller le temps d'aller se chercher une couchette et se prendre une douche. Au pire, je pourrai toujours aller l'aider... Hum, bref.
En grande discussion avec mon ami Graham, nous évoquions quelques souvenirs de nos vies d'autrefois, j'appris ainsi que ce bon vieil homme avait perdu sa femme quelques années auparavant. La seule famille qui lui restait, c'étaient ses petits enfants, au nombre de sept, et âgés de vingt-et-un à trente ans. Seulement, il ne savait pas réellement où ils étaient à cet instant précis, ni même s'ils étaient encore en vie. Pauvre homme. Il devait se sentir bien seul. Le pire dans tout ça, c'était d'ignorer l'endroit où ils pouvaient bien se trouver. Moi même, je me faisais beaucoup de soucis à propos de Cassidy. Où était-elle ? Allait-elle bien ? Autant de questions auxquelles je n'aurai aucun élément de réponse tant que je ne serai pas à ses côtés. De fil en aiguille, il me questionna sur Envy, se demandant bien pourquoi j'agissais ainsi avec elle, alors qu'elle venait tout juste de débarquer. Et surtout après le coup de genou dans l'entrejambe. Rien que le fait d'évoquer cet incident m'arracha une grimace de douleur. Il afficha un sourire amusé quand je lui expliquais ce qu'il y avait eu entre nous. De fil en aiguille, le vieil et moi avions commencés à parler de l'évasion prévue pour dans quelques jours à peine. A vrai dire, on ne savait pas exactement quand est-ce que ça serait le mieux pour mettre les voiles, mais c'était en pleine élaboration. Déjà, il était mieux d'éviter de tenter quoi que ce soit un soir de pleine lune. Enfin personnellement, avoir les loups-garous au cul, ça ne me tentait que très moyennement, si vous voyez ce que je veux dire... Nous avions commencé à parler moins fort, et j'étais tellement absorbé par ma conversation avec Graham que je n'avais même pas fait attention au fait qu'Envy était venue nous rejoindre. Lui en revanche, l'avait vue venir de loin. On ne dirait pas comme ça, mais malgré son visage cireux et ridé, le vieil homme avait un don pour repérer certaines choses. C'était d'ailleurs grâce à cette capacité qu'il pouvait faire tourner son commerce d'informations. Avant qu'elle n'arrive à notre niveau, il fit mine de parler soudainement d'autre chose que de notre fameux plan. « On crève de chaud ici, c'est insupportable. » annonça alors la jeune femme en coupant court à notre conversation falsifiée. Je lui jetais un regard compréhensif, et l'invitait à s'assoir avec nous. « Et encore, t'as pas eu à supporter une nuit complète dans ces infâmes baraquements. » lui dis-je d'un air exaspéré en prenant les mains dans le visage. Rien que d'en parler, j'en avais des frissons de mal être. Une nuit dans un de ces foutus dortoirs, c'était presque pire que de passer la journée complète à rôtir sous le soleil de midi. En même temps à quoi on pouvait s'attendre en entassant autant d'êtres humains dans un endroit clos ? A côté de moi, le vieil homme se racla la gorge, et me fit un signe de tête vers la jeune femme. « Ah oui désolé. Je te présente Envy, une... Amie de longue date. » dis-je à l'adresse de mon ami. Il lui adressa un sourire édenté, et tendit une main légèrement tremblante à la demoiselle. « Ce n'est pas souvent qu'on a l'occasion de rencontrer d'aussi charmantes personnes dans ces camps. Je m'appelle Graham, et si jamais vous avez besoin de quoi que ce soit dans ce camp, n'hésitez surtout pas. » il se pencha d'avantage vers elle, et baissa la voix pour révéler ce qui semblait être le plus grand secret du monde. « Tout à fait entre nous, j'ai une petite réserve de barres chocolatées, et je suis certain que comme tout le monde ici, vous aurez grand besoin de réconfort. Après, chacun sa méthode, par exemple notre ami ici présent avait l'air d'apprécier la compagnie de la petite... » je lâchais un raclement de gorge magistral, et lançais un regard totalement indigné à Graham. Il était sur le point de parler de cette soirée que j'avais passé avec la chasseuse. A vrai dire, il ne s'était pas passé grand chose -enfin... pas tellement-, mais c'était dans un but communautaire. Les chasseurs étaient les investigateurs de ce plan d'évasion, et j'avais la chance de faire parti du peu de civils invités. Grâce à miss Hawkins qui m'avait eu à la bonne ensuite. Mais passons. Je me redressais légèrement sur le banc, et baissais quelque peu la voix. « Graham, je compte l'emmener avec nous. » lui dis-je en indiquant ma voisine d'un signe de tête. L'homme me dévisagea un moment, se grattant légèrement le début de barbe sur son menton. Si j'avais l'accord de Graham, tout devrait bien se passer avec les autres en principe. « Eh bien... Plus on est de fous plus on rit non ? » demanda-t-il finalement avec un sourire amusé. Il regarda un moment autour de nous, puis nous fit signe de tendre l'oreille. « Demain soir, un convoi de ravitaillement est censé arriver par camions. Il faudra vous tenir prêts à agir au signal. » Quoi ? C'était réellement si simple ? Quel signal ? »
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MessageSujet: Re: « What the Hell ? » — ENVY&COOP   « What the Hell ? » — ENVY&COOP Icon_minitimeMer 6 Juil - 7:10

Inspirer. Expirer. Prendre une bonne bouffée d'air puis la recracher à peine deux secondes plus tard. Marcher droit, la tête relevée et bien haute. D'une démarche confiante, comme si l'on connaissait les lieux par cœur et qu'on pourrait s'y déplacer les yeux fermés. L'air sûr de soi et tout sauf apeuré, effrayée, terrorisée. Si le principe semblait être d'une facilité déconcertante, j'avais pourtant l'impression qu'effectuer cette simple action relevait du travail d'un surhomme. Je venais d'arriver mais j'étouffais déjà ici, littéralement. Il faisait une chaleur d'enfer dans ces lieux. De plus, les odeurs mêlées de transpiration de mes congénères me donnaient déjà la nausée. Plus les secondes s'écoulaient et plus le fait d'exister dans cet endroit me paraissait un peu plus dur. Une multitude de sentiments se succédaient, les uns sur les autres, au sein de mon esprit. Comme d'habitude. Ce sentiment d'insécurité et de mal-être déjà si profondément ancré en moi et que je ressentais à juste titre ne faisait que s'aggraver et s’intensifier au fil du temps qui s'écoulait. Et pourtant, tout ce que j'avais à faire c'était de continuer à respirer. Lentement mais sûrement. Et d'attendre que le temps passe. D'attendre avec la plus grande des patiences dont j'étais capable de trouver un moyen de sortir d'ici ce qui ne devrait d'ailleurs pas tarder à arriver. Et tout ceci grâce à Cooper, qui m'avait révélé quelques instants plus tôt qu'il avait déjà un plan pour sortir de ce trou à rat. Ça avait été rapide. Cette confession qu'il avait faite avait même déjà réussi à apaiser mes craintes. Pas totalement, mais c'était déjà cela. À peine sortie, je m'étais déjà lancée à la recherche de ce dernier avec une brûlante envie d'en savoir plus sur son fameux plan. « Et encore, t'as pas eu à supporter une nuit complète dans ces infâmes baraquements. » me répondit-il alors, d'un air complétement dépité. J'aurais espéré ne pas avoir à passer une seule nuit ici. À peine arrivée, déjà évadée. Ça aurait été plutôt drôle d'observer les gardiens se demandant comment j'avais pu m'échapper de ce camp en moins d'une journée. Telle une superman au féminin, des temps modernes. Malheureusement, tout ceci était impossible. Je n'avais rien d'une super héroïne et la sortie était loin d'être prévue pour tout de suite. Je devrais sûrement supporter l'atmosphère répugnante et sans pitié qui émanait de cet endroit pendant deux semaines ou trois, voir plus.
Un petit raclement de gorge se fit entendre à gauche de Cooper. Je posais désormais le regard vers cette direction. « Ce n'est pas souvent qu'on a l'occasion de rencontrer d'aussi charmantes personnes dans ces camps. Je m'appelle Graham, et si jamais vous avez besoin de quoi que ce soit dans ce camp, n'hésitez surtout pas. » J'adressais un sourire au vieil homme qui se trouvait à nos côtés, serrant au passage la main qu'il me tendait. « Et bien, enchantée Graham. » Les présentations faites, il se pencha, se rapprochant ainsi un peu plus de moi, et parla à voix basse - chuchotant presque - comme si il était sur le point de me révéler l'un des secrets d'une importance capitale les mieux gardés du monde. Ce rapprochement me donna alors l'occasion de l'observer un peu plus minutieusement. Lui et ses traits tirés par la vieillesse et la fatigue. Ses cheveux pratiquement tous colorés d'une teinte poivrée. Son charmant sourire édenté aux dents légèrement jaunies. Ses yeux, certes aux contours cernés, mais à travers lesquelles brillait toujours une faible lueur d'espoir. Sa petite révélation m'arracha un rire amusé. Il devait être là depuis pas mal de temps déjà si il en était venu à faire son propre petit commerce. Peut-être que je resterais aussi longtemps que lui, moi aussi ... Je ne l'espérais certainement pas mais je devais envisager cette possibilité si jamais le plan de Cooper ne fonctionnait pas. À moins que les gardiens, énervés par notre petite tentative d'évasion, ne décident de nous arracher la vie d'un claquement de doigt. Graham avait raison, j'aurais sûrement besoin de réconfort pour sortir ces idées noires de mon esprit. Et j'avais toujours adoré le chocolat de toute manière.
Le vieil homme se stoppa à la partie qui me semblait la plus intéressante. Enfin, il fut stoppé par l'intervention de Cooper et son raclement de gorge magistral. Je fronçais alors légèrement les sourcils en le regardant faire. Quoi ? On était plus ensemble maintenant, il n'avait pas à s'en faire. D'ailleurs, on n'avait étés ensemble à peine une semaine et me fichais royalement de ses conquêtes. Enfin, peut-être pas royalement puisque je dois avouer que mon cœur se fessera un petit peu l'espace de quelques secondes suite à cette nouvelle. « T'en fais pas Coop', ton entre-jambe est sain et sauf. » Ah, le fameux coup de genou dans les parties. Il faudrait que je pense à m'excuser pour ce geste, un jour peut-être. Sourire toujours aussi amusé de ma part et de la part de Graham.
Soudain, la conversation prit un tournant un peu plus sérieux. Sur le ton de la confidence, mon voisin annonça qu'il comptait m'intégrer dans leur plan. Moment de silence. Mon cœur manqua un petit battement à la pensée qu'il soit contre cette idée. Ce ne fut pas le cas, je pouvais enfin reprendre une respiration normale. Je remerciais alors Graham d'un fin sourire et attendait désormais la suite des événements. « Si vite ? Et quel signal ? »
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