Road Again ϟ Ad vitam aeternam
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Cartes Pokémon : la prochaine extension ...
Voir le deal

Partagez | 
 

 I WAIT SOME EXPLANATIONS, GUY ◈ Judith && Raphaël

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

Judith M. Levine



Judith M. Levine

ME, MYSELF AND I


ϟ Messages : 418
ϟ Date d'Arrivée : 24/10/2010
ϟ I'm : 29
ϟ My famous quote : Je vous salue Marie pleine de grâce...
ϟ Copyright : beatnik beast
ϟ Groupe : Humain

MY ROAD
▬ STATUT RP: [ OPEN ]
▬ A ne pas négliger :
▬ FRIENDS & ENNEMIES:

I WAIT SOME EXPLANATIONS, GUY ◈ Judith && Raphaël _
MessageSujet: I WAIT SOME EXPLANATIONS, GUY ◈ Judith && Raphaël   I WAIT SOME EXPLANATIONS, GUY ◈ Judith && Raphaël Icon_minitimeVen 5 Nov - 14:17

    I WAIT SOME EXPLANATIONS, GUY
    POUR MOI, C'EST COMME DE L'INCESTE.



Totalement désespérée ou complétement bourrée. C'est ce qu'elle avait du être pour céder aussi facilement à ses avances. Elle s'était toujours jurée de ne jamais franchir le pas avec un autre homme tant qu'elle n'aurait pas fait le deuil de son fiancé et décidé qu'elle était enfin prête à faire de nouvelles rencontres. Et elle aurait encore moins franchit le pas avec un chasseur... Et plus précisément, avec chasseur ayant été ami avec son fiancé. Si seulement Judith pouvait se souvenir de ce qu'il s'était passé, elle trouvait tout simplement frustrant le fait de n'avoir que quelques images en tête. La jeune femme se souvenait du bar, des shot tantôt de vodka, tantôt de tequila. Le goût du sel sur les lèvres, le gorge en feu, une tête horriblement lourde et la lumière toujours trop forte. Le son du moteur de sa voiture qu'elle ne conduisait pas, la porte d'entrée qui claque derrière elle. Leurs peaux qui se touchent, leurs corps qui s'unissent et les baisers. Des moments brefs qui remontaient doucement à la surface, mais leurs effets étaient plutôt brutaux.

D'ailleurs, en parlant de choc, le premier avait été de se réveiller en découvrant une masse à ses côtés, un visage sur lequel Judith avait écrasé sa main et qui n'avait pourtant pas bronché. Et quelle surprise de soulever les draps et d'y découvrir... cet engin qu'elle n'avait jamais voulu voir et qui la rendait horriblement mal à l'aise ! Oui, parce-que derrière sa veste en cuir et son langage pas franchement soutenu, mademoiselle ne supportait pas tellement la vue d'un mâle nu devant ses yeux alors qu'elle avait longtemps fantasmé sur un seul et unique corps, celui de son fiancé qui n'était malheureusement plus de ce monde. Bref, ce matin-là, Jude s'était empressée de sortir de son lit et de courir dans la salle de bain pour s'y enfermer histoire d'effectuer tout un rituel : sa toilette, évacuer les restes de la nuits dernières... Mettre les choses au clair dans sa tête.

Habillée d'un débardeur blanc, d'une chemise colorée mille fois trop grande, d'une jupe en jean et d'une paire de santiag, la fille se décida enfin à sortir de chez elle en y abandonnant l'homme endormi. La clef entra dans le contact, le moteur vibra. La vieille caisse était déjà en route et la radio crachait un morceau de Bon Jovi. Elle se rendait au bar, il y avait sûrement du ménage à faire avant l'ouverture vu qu'elle avait quitté l'établissement prématurément la veille. Enfin arrivée, Judith s'arma d'un chiffon et d'un balais avant de s'attaquer à chacune des tables et chacune des planches de ce bar. En pleine concentration, la barmaid leva subitement la tête quand elle entendit la clochette placée au-dessus de la porte d'entrée tinter. Mauvaise surprise. Lui devant la porte d'entrée, tout sourire. Le visage fermé, Jude ne pensait pas le revoir de si tôt... Ou du moins pas si tôt dans la matinée. Elle ne savait pas quoi lui dire, elle ne savait pas si il fallait oublier ou en parler et dans ce cas, elle ne savait pas comment aborder le sujet. Quelle drôle et délicate situation dans laquelle madame se retrouvait. En tant que barmaid, hier soir, elle aurait du le reconnaître le verre de trop.

« La Belle aux Bois Dormant est enfin sorti de mon lit ? »
Sourire décontracté, pose décontractée, parole décontractée. Judith était bien entrain de présenter le problème comme une chose à prendre à la légère alors que ce n'était pas du tout le cas. Elle regrettait tellement d'avoir coucher avec Raphaël, l'un des meilleurs amis de son défunt petit-ami, le grand frère qu'elle n'avait jamais eu, celui qui avait su l'écouter pendant ses périodes de dépression et qui l'avait réconforté. Et il se permettait de profiter d'un petit moment de faiblesse pour coucher avec elle, dans sa maison, dans son lit, le lit qu'elle avait partagé durant de longues années avec Jonathan. En y repensant bien, avant d'ouvrir un quelconque dialogue avec le nouvel ennemi, Judith avait une envie folle de le rouer de coups à l'aide de son balais. Mais il s'appelait Raphaël Lewitt, et le simple fait que cet homme se prénomme ainsi la forcait à se contenir le temps d'entendre son excuse, sinon... Sinon gare à ses fesses car rien n'est plus dangereux que la vengeance d'une femme qui se sent trahie.

« Et en passant. J'aimerais bien savoir qui t'as donné la permission de glisser ton sale cul dans mes draps. »
Revenir en haut Aller en bas

Invité

Invité

Anonymous

ME, MYSELF AND I



I WAIT SOME EXPLANATIONS, GUY ◈ Judith && Raphaël _
MessageSujet: Re: I WAIT SOME EXPLANATIONS, GUY ◈ Judith && Raphaël   I WAIT SOME EXPLANATIONS, GUY ◈ Judith && Raphaël Icon_minitimeJeu 18 Nov - 8:36

    HE'S A DREAM.
    Dites moi que je vais me réveiller.


Un souvenir plus ou moins flou de la soirée passer. Je me souviens m’être réveiller dans la nuit au côté de Jude avec du Bob Marley en fond … comment elle s’appelle cette chanson déjà ? Ah oui, Three Little birds. Ça faisait très musique d’ambiance pour film. Tellement que je n’ai pas relever & que je me suis rendormie. Oh la stop, qu’y avait-il avant ? Et bien avant j’étais partit en moto de je ne sais plus où pour rejoindre Jude a son bar histoire de discuter avec elle. Ça faisait plusieurs jours que je ne l’avais pas vu à cause d’un travail plutôt prenant. Oui réussir à arracher une dent de Lycan n’est pas une mince affaire, mais une fois qu’on l’a arracher c’est encore plus dure de garder la dent ET la vie sauve. Une fois cela fait, j’avais donc comme je l’ai dit enfourcher ma bête afin de me rendre très rapidement a son bar. A l’arrivée, j’ai trouvé une Jude relativement bourrée, mais pas trop. Elle souriait beaucoup et ça me faisait chaud au cœur. Elle ne cessait d’offrir des verres à tout le monde et bien entendu je n’en avais pas un seul à payer… Pour une fois j’aurais préféré payer, ça m’aurait peut-être fait ralentir sur la boisson. Après tout s’est tellement enchaîné que je n’ai moi-même rien compris. En une fraction de seconde je suis passer du bar à devant une voiture avec Jude dans mes bras et tous les clients dehors, ensuite devant chez elle, endroit que je n’avais pas visiter depuis quelques semaines et enfin à ce fameux réveil en pleine nuit avec musique d’ambiance et petite lumière pendant que mes bras entourait son joli corps lui-même emmêler dans les draps blancs de son lit. PAUSE ! Elle était nue ! J’en suis presque sûr elle était nue. Non pas que la présence d’une femme nue dans mon lit m’étonne –loin de là même- mais celle de Jude dans ses draps et de moi contre elle aussi habillé qu’Adam et Eve me choque. Je ravalais ma salive et me décidais à ouvrir les yeux. Personne, pas un chat. Je m’assois dans le lit, elle s’est manifestement tirée. Bordel je vais m’en prendre plein la gueule, je le sent. Mais qu’est ce que j’ai foutu hier soir merde !?

Je me lève, enfile mon boxer & mon jean avec la rapidité et l’élégance du mec hyper stressé qui ne s’est pas réveiller à l’heure…. Traduction j’ai voulu faire vite, me suis pris les pieds dans mon jean, suis tomber face la première sur le parquet avant de me redresser en m’aidant du lit. Pas très classe hein ? J’ai attraper mes clefs & je suis sortit en claquant la porte, tout en me stoppant net et en revenant en arrière pour fermer les deux verrous. On n’est jamais trop prudent et puis si j’ai les clefs c’est pas pour rien. Je me précipitais vers ma monture de fer avec la vélocité du guépard affamé qui a attaqué un éléphant trop violent pour lui. Nouvelle arrêt : Qu’est ce que j’ai foutu de mon sac ? Mais j’ai l’impression d’avoir un trou dans la cervelle, pas possible je suis devenu débile dans la nuit ? Je passais ma main dans es cheveux tout en me remémorant que j’avais laisser mon sac dans le bar, derrière le comptoir. Je mis le contact et partit en trombe, déclenchant un jet de graviers et les hurlements de l’asphalte brûlant. La vitesse rendait flou les contours du paysage, les immeubles semblaient avoir été colorié par un enfant de 5 ans atteints de Parkinson. C’est triste à cet âge là. Le vrombissement de ma machine me donnait presque envie de jouir. Ma tête était plus vide que l’hyperespace lui-même. J’étais tellement dans ma moto que je ne me rendis que 2 minutes trop tard que j’avais dépasser ma sortie. Je fis un demi tour dans un nouveau crissement de pneus et les hurlements de klaxons appartenant à des voitures dont je n’avais pas conscience jusqu’ici. Tant bien que mal, j’atteints la porte du bar de Jude, celui-ci était ouvert plus tôt que d’ordinaire. D’un côté si je ne la trouvais pas chez elle, c’est qu’elle était ici…

J’ouvris la porte lorsque je reçu le premier regarde glacial et la voix aussi tranchante que les lames d’argent qui sont dans mon sac. J’avalais calmement ma salive en la regardant bien. Elle était toujours aussi belle, ses vêtements moulaient presque tout son corps. Je détournais les yeux le moins perceptiblement possible. J’avais jamais eut ce genre de pensées jusqu’à maintenant alors pourquoi là ? Je passais ma main dans mes cheveux, soupirant une nouvelle fois, tout autant pour me calmer que pour sortir le stresse de mes poumons. Je retournais mon regard sur elle et le vissais sûr ses pupilles incandescentes. C’est seulement à ce moment là que je me demandais si j’étais aller chercher ma moto hier soir. Puis je jugeais cette question inutile. Qu’est ce que je foutais dans ses draps !? Elle est mignonne, moi aussi j’aimerai le savoir… Je serrais les dents. J’avais une haleine à tuer un chacal ce matin. Depuis toujours et encore aujourd’hui, je fumais dans le bar de Jude sans que cela ne la gêne. J’imaginais que ce matin n’était pas une exception. Je m’allumais donc une cigarette en m’asseyant à une table. Je tirais le cendrier près de moi & me tournais vers Jude d’un air nonchalant. Les dents néanmoins très serrées.

    RAPHAËL___ « Premièrement, s’il te plait fait moi un café. Deuxièmement… tu veux bien être un amour et me dire ce qu’il s’est passer hier ?... »


Je ne sais pas ce que j’ai vu, mais il m’a semblé que c’était de la haine ou du désespoir dans ses yeux. Moi j’imagine que dans les miens il n’y avait que de l’incompréhension & sûrement des brumes de whisky.
Revenir en haut Aller en bas

Judith M. Levine



Judith M. Levine

ME, MYSELF AND I


ϟ Messages : 418
ϟ Date d'Arrivée : 24/10/2010
ϟ I'm : 29
ϟ My famous quote : Je vous salue Marie pleine de grâce...
ϟ Copyright : beatnik beast
ϟ Groupe : Humain

MY ROAD
▬ STATUT RP: [ OPEN ]
▬ A ne pas négliger :
▬ FRIENDS & ENNEMIES:

I WAIT SOME EXPLANATIONS, GUY ◈ Judith && Raphaël _
MessageSujet: Re: I WAIT SOME EXPLANATIONS, GUY ◈ Judith && Raphaël   I WAIT SOME EXPLANATIONS, GUY ◈ Judith && Raphaël Icon_minitimeSam 20 Nov - 5:12

En tant que croyante, même fâchée avec Le Tout Puissant, et grâce à des valeurs de morales qu'elle avait acquise en grandissant, Judith était toujours restée une femme posée sexuellement et surtout très fidèle. Elle voyait la nuit d'amour comme un agréable moment passé avec l'être aimé dont on se souviendrait. Ce n'avait pas été le cas hier soir : Trop d'alcool, un trou noir et une mauvaise surprise le matin venu. Tout pour mettre de mauvaise humeur. Et Judith exorcisait cette colère en nettoyant, en frottant le verre qui recouvrait le comptoir en bois, en jetant toutes les bouteilles qu'elle avait oublié de ramasser la veille. Quand la cloche avait tinté et que Raphaël avait fait son apparition dans le bar, Judith lui avait adressé quelques paroles et un regard brûlant de colère avant de reprendre son ménage et de ramasser les pourboires des clients, avec qui la jeune femme avait était très généreuse la veille, qui traînaient sur les tables. Elle maintenait un rythme régulier : enfoncer les billets dans les poches du tablier attaché à sa taille, passer un coup de chiffon, arranger les chaises, passer à la table suivante. Jude avait du répéter ces même actions une dizaine de fois avant de revenir vers la caisse pour y ranger les billets, chiffons et autres produits d'entretien ménager. En comptant le montant de l'ensemble des pourboires, la femme n'avait pas hésité à jeter des coups d'œil vers son premier client de la journée et accessoirement son ami et amant d'une nuit tout en restant silencieuse. Ambiance glaciale ? Pourtant Judith bouillait intérieurement. Comme à son habitude, le jeune homme alluma sa cigarette quotidienne, fit glisser le cendrier vers lui et tira une première fois sur le concentré de nicotine. Il recracha sa fumée avant de lui adresser la parole.


« Premièrement, s’il te plait fait moi un café. Deuxièmement… tu veux bien être un amour et me dire ce qu’il s’est passé hier ?... »

Agacée de la façon dont il venait de lui adresser la parole, Jude lui lança un regard noir avant de pousser le tiroir de la caisse un peu trop brutalement.


« Premièrement, je sais que tu sais où sont les tasses. Tu vois où est la machine à café, elle est juste devant tes yeux,derrière moi, et tu peux même voir qu'il est encore entrain de couler. Donc le café doit être assez chaud. A ta place j'irais le chercher moi-même. Un accident est vite arrivé... Deuxièmement, me demander d'être un amour après avoir passé une soirée dont je ne garde que quelques et très brefs souvenirs plutôt désagréables revient à me demander de te décrocher la lune... Et tu sais que même pour tes beaux yeux, je ne ferais jamais cet effort. »

Après avoir lâché ses paroles cinglantes, Judith s'absenta un instant dans la réserve, instant qui lui suffirait pour venir prendre son café, avant de revenir avec un carton plein de bouteilles qui tintaient les unes contre les autres à chaque fois que la barmaid faisait un pas. Elle rangea les bières au frais et les alcools plus forts sur les différentes étagères derrière elle, à côté des autres bouteilles. Après avoir terminé de mettre son bar en ordre, Jude attrapa à son tour une tasse afin de se servir un café qu'elle saupoudra d'un peu de sucre. Elle abandonna son tablier sur le comptoir et se dirigea à la table de Raphaël. Assise en face de lui, elle plongea son regard sombre et pourtant très clair dans celui de son ami. La cigarette qu'il tenait entre ses doigts, elle s'en empara bien vite avant d'en abuser. La fumée lui serait la gorge et partait lui pourrir les poumons. Un grand nuage grisâtre s'échappa d'entre ses lèvres à peine entrouverte en direction du chasseur. Elle tira encore deux fois avant d'achever sa gorge avec du café encore brûlant.


« Je déteste fumer, je déteste te voir fumer et je déteste ce que j'ai vu en soulevant les draps en me réveillant ce matin. Et aussi les préservatifs usagés que je n'ai pas voulu compter dans la poubelle de la salle de bain.... On a beaucoup bu hier soir. On a trop bu. »

En cours de discussion, elle avait baissé les yeux, visiblement gênée, pour observer ses doigts glisser contre la tasse chaude. « T'aurais pu éviter de profiter de ma bonne humeur et me laisser boire toute seule avec mes clients. » Jude porta la tasse contre ses lèvres sans boire de café puis la repoussa. Un soupir s'évada d'entre ses lèvres, son regard se releva. Les pensées se bousculaient dans sa tête mais, elle décida enfin de prendre son courage à deux mains et de parler franchement . Grand frère, confident, meilleur ami, il savait déjà beaucoup de chose sur elle, sur sa vie alors pourquoi lui cacher le fond du problème ? « Plus sérieusement, je t'en veux Raphaël. Sans vouloir étaler le néant qui règne dans ma vie sentimentale et sexuelle, j'ai plus rien fait avec un homme depuis la mort de Jonathan. Et j'imaginais pas que ma 'nouvelle première fois' serait avec toi... Et puis comme on a pas tellement de souvenir de cette soirée, j'aimerais mieux qu'on oublie cette histoire. » Sans attendre son avis, comme si il n'avait pas droit à la parole et que le problème était déjà réglé, Judith entama un nouveau sujet qui réussirait peut-être à apaiser les tentions. Pourtant le problème était toujours présent, elle s'en voudrait et lui en voudrait un bon moment avant de passer à autre chose. « Sinon, je sais plus si je t'ai déjà posé la question... Mais comment s'est passée ta chasse ? » Mademoiselle Levine espérait juste qu'il ne reviendrait pas sur cette nuit passée ensemble. Après tout, si aucun des deux ne se souvenaient de cette soirée, pourquoi essayer d'aller plus loin dans cette discussion qui n'enchantait ni l'un, ni l'autre.
Revenir en haut Aller en bas

Invité

Invité

Anonymous

ME, MYSELF AND I



I WAIT SOME EXPLANATIONS, GUY ◈ Judith && Raphaël _
MessageSujet: Re: I WAIT SOME EXPLANATIONS, GUY ◈ Judith && Raphaël   I WAIT SOME EXPLANATIONS, GUY ◈ Judith && Raphaël Icon_minitimeMer 8 Déc - 21:42

    HE'S A DREAM.
    Dites moi que je vais me réveiller.


Je tiens à me justifier, à cause de ma gueule de bois de tout les diables j’avais un temps de réaction bien supérieur à la moyenne. Je sentais les veines de mes yeux éclatés les unes après les autres, ma tête avoir des petits hoquets de douleurs, mes cheveux qui se recroquevillaient les uns sur les autres. Je passais ma main dans mes mèches rebelles, mais elles ne se coiffèrent pas pour autant. Elles avaient été ébouriffés toute la nuit par Jude en, même temps. Comment ça par Jude ? Non impossible, c’était la fiancée de Jon. Impossible. Je rie de la bonne blague. Je n’y croyais pas un instant. Je refusais d’y croire. Je ne pouvais pas avoir fait ça. Je ne voulais pas réaliser. Je ne pouvais pas avoir fait ça à Jon. Mort ou non, il était un de mes meilleurs amis. Non non non non non non non. Raph ressaisit-toi. Je me redressais lentement. Allait me chercher un café avec autant de lueur à l’œil qu’un zombie mort depuis assez longtemps pour perdre des bouts en marchant. J’étais plus livide qu’un cachet d’aspirine. J’attrapais mon café que je ne me souvenais pas avoir fait. Je me retrouvais à le poser face à moi sur la table ou j’étais. Je ne me souvenais même pas du trajet que j’avais fait. J’étais en état de choc. Je pouvais éventrer un loup-garou pour avoir un collier précieux, je pouvais braver des dieux païens pour obtenir une coupe, je pouvais même me lancer à la recherche du Graal, mais coucher avec la fiancée de feu mon meilleur ami c’était au dessus de mes forces. Je m’en voulais plus que je ne l’aie crut possible. Putain mais y avait quoi dans ce bordel de verre à la fin ! J’eus un haut-le-cœur en pensant au Whisky. Je resserrais les dents et me sortit une nouvelle cigarette. Pour le coup, elle pouvait bien encaisser un peu plus de nicotine que d’ordinaire je pense… Je pris un air soudain plus calme, je ne l’étais pas, mais je ne voulais pas montrer plus longtemps ma panique insupportable. Mon bon sens m’indiquais de me tirer au plus vite, mais une question brûlante me vint à l’esprit. Alors que la terreur glacée montait le long de ma nuque en répandant des frissons ignobles dans tout mon dos, je pris une nouvelle taffe de ma cigarette. Je serrais les dents en recrachant la fumée de cancer avant d’articuler plus ou moins distinctement :

    RAPHAËL___ « Et… Tu sais si… si on s’est protégé… Tout le temps ? »


Je suis sûr qu’elle n’avait pas voulut penser à ça. Je la connaissais assez pour ça. Mais je suis quelqu’un de prudent. Je préfère tout savoir. La connaissance c’est la sûreté de ne pas se retrouver piégé. Putain il suffisait d’une seule fois. Une seule et simple fois pour que ce soit la fin. Je préférais encore mourir du SIDA plutôt que vivre avec ça. Non pitié dites moi que c’est pas le cas. Je ne peux pas être papa. Je refuse d’être papa. Mon sang n’avait pas l’air de vouloir continuer sa course. Mon cerveau n’étant plus oxygéné par la voie habituelle, il puisait dans le générateur de secours. Et moi j’en étais réduit à tirer des taffes sur ma cigarettes avec une vitesse folle tout en regardant mon café tournoyer dans ma tasse personnalisé que je laissais toujours dans le bar sur lequel se trouvais une tête de chat qui souriait de toutes ses dents. Une image d’Alice au pays des merveilles, un film de Disney que je regardais étant petit. Mes mains tremblotaient misérablement sur ma cigarette. Je redressais la tête. Je vis la moitié du visage de Jude face à moi. Elle semblait en pleine réflexion, indéchiffrable. Je la connaissais par cœur. Elle n’en savait rien. Oh tien sil neige. C’est beau la neige, c’est froid, ça tombe sans se soucier de rien. Ça pourrit un peu la vie des gens. Ça tue des millions de gens à chaque hiver. Mais c’est magnifique à regarder. C’est beau de regarder ces flocons tournoyer. Sans se soucier de rien. C’est peut-être une annonce. Un signe de désastre. Une mort, une tempête, une chasse qui me serait fatale, un braquage qui lui serait fatal ?... Ou pire… UN BÉBÉ ! Mon dieu il fallait que je me purge. Que je me purifie. Il faut que j’aille chasser tout de suite. Voila ce que je me disais à une vitesse folle. Je devais me barrer. Changer de ville. Changer de nom. Changer d’existence. Non je ne pouvais pas. Je ne pouvais pas laisser Jude tomber comme ça. Le nombre de fois ou elle m’a requinquer avec sons sourire et ses verres et ses petits vannes vachement cool ? Je ne peux pas la laisser dans la merde comme ça. Et puis si ça se trouve on s’inquiètent pour rien Si ça se trouve je me trompe. Si ça se trouve on était pas assez bourrer pour finir par se dire que la capote c’était pas obligatoire. Non on ne peut pas être aussi con… Hein ?

    RAPHAËL___ « Tant qu'à faire, si on pouvait oublier à partir du moemnt ou on aurait plus rien à craindre moi ça me plairait vachement. »

Je sentais mes bras qui tremblait aussi fort qu'ils le pouvaient. Je décidais de les caler sur la table, tout en continuant de tirer des taffes sur ma cigarette avec une sorte de mécanisme minimaliste. Je ne m'apercevait pas que mon sourcil tressautais de temps à autres, pris dans le cercle vicieux du tic nerveux. Que Dieu me vienne en aide parce que putain j'ai péché comme un fou!


[Navré de t'avoir fait attendre ma belle ♥]
Revenir en haut Aller en bas

Judith M. Levine



Judith M. Levine

ME, MYSELF AND I


ϟ Messages : 418
ϟ Date d'Arrivée : 24/10/2010
ϟ I'm : 29
ϟ My famous quote : Je vous salue Marie pleine de grâce...
ϟ Copyright : beatnik beast
ϟ Groupe : Humain

MY ROAD
▬ STATUT RP: [ OPEN ]
▬ A ne pas négliger :
▬ FRIENDS & ENNEMIES:

I WAIT SOME EXPLANATIONS, GUY ◈ Judith && Raphaël _
MessageSujet: Re: I WAIT SOME EXPLANATIONS, GUY ◈ Judith && Raphaël   I WAIT SOME EXPLANATIONS, GUY ◈ Judith && Raphaël Icon_minitimeMer 29 Déc - 13:50

« Et… Tu sais si… si on s’est protégé… Tout le temps ? »

Le doute est peut-être l'une des pires tortures mentales qu'il puisse exister chez une personne humaine normalement constituée et sans problème psychologique apparent. Car maintenant qu'il en parlait, elle y pensait à s'en torturer l'esprit. Judith avait vu des préservatifs usagés dans la corbeille de la salle de bain, mais rien ne prouvait qu'ils s'étaient toujours protégés. Avoir un enfant ensemble était peut-être le pire des problèmes qu'ils pourraient leur arriver. Le problème pour la barmaid n'était pas d'avoir un enfant... Le problème était plutôt d'avoir un enfant avec Raphaël. Elle refusait de voir son bébé avec les mêmes sublimes yeux bleus que lui, ni même avec les mêmes cheveux bruns... Elle ne voulait rien de tout cela parce-que les seuls traits qu'elle acceptait de voir sur le visage de son enfant étaient ceux de son défunt fiancé. Il avait été le seul homme avec qui Mary avait songé de fonder une famille, avec un ou plusieurs enfants... Pas un autre. Sauf que son rêve, elle l'avait vu s'effondrer quand elle avait apprise la mort de son amant. Sa douleur avait été comparable à celle de la femme qui apprend que son mari parti au front ne reviendra jamais, que le mariage qu'il lui avait promit pour son retour ne se réalisera jamais, que tout ses projets imaginés avec lui n'aboutiront jamais à rien, que les photos, les souvenirs, les vêtements imprégnés de son odeur, cette bague de fiançailles symbolisant leur amour qui ornait son doigt n'étaient que ce qu'il lui restait en plus de ses larmes et de son chagrin. Combien de fois avaient-ils parlé d'avoir un enfant ? Combien de fois avait-elle répété qu'il n'y aurait ni mariage, ni enfant tant qu'il n'aurait pas arrêté de chasser ? Combien de fois s'était-elle glissée un coussin sous son pull afin de mieux pouvoir s'imaginer enceinte ? Aujourd'hui, elle regrettait de ne pas avoir eu le temps de devenir femme, puis mère. Aujourd'hui, Judith ne s'imaginait fonder un futur avec aucun autre homme, surtout pas avec Raphaël. Même s'il était le troisième homme qu'elle aimait le plus après Jonathan et son père.


« Tant qu'à faire, si on pouvait oublier à partir du moment ou on aurait plus rien à craindre moi ça me plairait vachement. »

Ils ne pourraient donc jamais oublier ? Parce-que Judith n'était pas la personne qui pourrait lui assurer qu'ils n'avaient pas à soucier qu'un petit habitant vienne prendre place sous son nombril, et ça, Raphaël avait sûrement pu le décrypter sur son visage à moitié crispé, fatigué et anxieux. Elle pouvait lui dire qu'elle avait arrêté toute contraception à la mort de Jonathan, n'y trouvant plus aucune utilité. Elle pouvait lui promettre de prier tous les soirs pour supplier le Seigneur de ne pas lui foutre un divin enfant dans le ventre, même si Le tout puissant était rarement du même avis que Judith et qu'il avait, apparemment, d'autres chats à fouetter plutôt que de se soucier de la vie de quelques citoyens lambda. Elle pouvait aussi lui mentir, mais vu l'expression de son visage cela ne servirait à rien puisqu'on pouvait lire sur son front qu'elle avait fait une énorme connerie cette nuit et que cette énorme connerie risquait sûrement d'engendrer une encore plus grosse bêtise. Judith se disait déjà qu'elle voulait sortir de ce bar pour courir à la première pharmacie du coin afin d'y dévaliser le stock de test de grossesse, de s'enfermer dans les toilettes et attendre d'être rassurée sur ce qui se tramait dans son utérus. Au pire elle tombait enceinte, risquait d'être la mère de l'enfant du meilleur ami de son fiancé, et elle assumerait puisque l'avortement n'était pas une possibilité chez elle, mais bel et bien un crime. La demoiselle laissa glisser sa main sur le bois froid de la table, elle frôla la peau de son ami, hésitante, puis mêla enfin ses doigts aux siens.

« … Supposons que notre erreur soit vraiment encore plus importante que ce qu'on avait prévu... Tu me promets de rester avec moi Raphaël, tu me promets d'assumer 'notre' erreur ? Promets-le moi. »

La jeune femme s'attarda un instant sur la baie vitrée qui séparait son bar du froid et de la neige. Du froid glacial et de son vent à vous en transpercer la peau et à vous en briser les os. De la neige si belle, pure d'apparence, mais qui cachait tant de problèmes. Un peu comme cette mémoire défaillante qui commençait doucement à la rendre folle et qui la ramena rapidement à Raphaël. Mary venait de lui poser une question, elle attendait sa réponse comme on attend les résultats d'un examen très important. La serveuse le suppliait du regard. Elle referma ses doigts sur les siens comme pour le retenir si jamais il décidait de la quitter. La femme désespérée qu'elle était tentait de se rattacher à la seule chose qui lui importait vraiment dans sa vie. Lui. Et elle espérait vraiment qu'il en valait la peine et qu'elle ne s'était pas forgée une image trop fausse de lui. Elle s'imaginait déjà toutes les possibilités de réponses. S'il refusait, il pouvait déjà se lever, reprendre sa jolie tasse personnalisée et débarrasser le plancher pour ne plus jamais revenir. Jude le vivrait mal, c'était certain. Elle le vivrait comme une rupture difficile, mais si Monsieur n'était pas prêt à prendre sa responsabilité, alors madame n'avait plus rien à faire avec lui. C'était tout... Ou rien. Mais Jude continuait de se dire qu'elle n'était pas n'importe quelle fille qui était passée entre les bras de Raphaël. Non ! Ils avaient enduré tellement de choses ensemble, ils avaient passé tellement de moment. Alors pourvu qu'ils le restent. Ensemble.


[Sorry, Sorry pour le temps de réponse mi amor ! Mais je pense que j'avais de bonnes raisons : La punition imposée par mes ignobles parents sans pitié qui m'ont forcé à travailler régulièrement. Mais maintenant que j'ai terminé, je suis toute à toi :3]
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé




ME, MYSELF AND I



I WAIT SOME EXPLANATIONS, GUY ◈ Judith && Raphaël _
MessageSujet: Re: I WAIT SOME EXPLANATIONS, GUY ◈ Judith && Raphaël   I WAIT SOME EXPLANATIONS, GUY ◈ Judith && Raphaël Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

I WAIT SOME EXPLANATIONS, GUY ◈ Judith && Raphaël

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Road Again ϟ Ad vitam aeternam ::  :: 
LOUISIANE
 :: 
BATON ROUGE
 :: 
BAR
-
Créer un forum | ©phpBB | Forum gratuit d'entraide | Signaler un abus | Forumactif.com