Encore bienvenuue sur RA Mon p'tit Cae !
Voici enfin ton petit test RP, s'il ne te convient pas n'hésite pas à me le dire et je t'en ferais un autre. Si tu as des questions, n'hésite pas non plus à les poser
Bon courage et bonne chance !

Citation :

Assis devant son piano, Caesar effleure du bout des doigts celui-ci, s'imprégnant de chaque note qui veut bien s'en échapper, se noyant dans la musique qu'il fait naître de ses propres mains. Un plaisir unique, qui lui est propre, rien ne semble pouvoir l'atteindre et pourtant ce soir, c'est comme si tout ses souvenirs s'étaient donnés rendez-vous. Les yeux fermés, le jeune homme pense, se laisse bercer, revoyant son père, les mauvais comme les bons moments, puis... Sa soeur. Pendant de longues minutes les images défilent, rapides, lentes, intouchables. Diverses émotions le traverse tout entier jusqu'à ce qu'un bruit ne se fasse entendre. Des grésillements, des lumières qui clignotent en même temps. La musique s'arrête, Caesar se lève doucement et s'approche de la porte de son appartement, ouvrant rapidement celle-ci il se rend compte que les lumières grésillent également dans le couloir. Puis un cri se fait retentir dans l'un des appartements voisins. Que ressent-il ? Que ce soit vis à vis de ces différents souvenirs ou des faits étranges qui se produisent ? Que compte-t-il faire ? Jouer les héros ou faire celui qui n'a rien entendu ?
Décris le tout en utilisant le moins possible les éventuels personnages secondaires.

Je m'installais devant mon piano. Le bois ciré noir brillait et reflétait la lumière blanche du lustre. Je fis glissé mes doigts le long des touches, un son grave et mélodieux résonna dans la pièce. Je fermais les yeux d'aise, je me sentais en totale harmonie. Seul, dans un monde à part. Sans vraiment m'en rendre compte, je m'étais mis à jouer un air créé quelque temps auparavant. Mon esprit était vide, rien n'aurait pu me déranger à ce moment-là, rien sauf...

<< Allez Gladys ! Vient ! Papa n'est pas encore rentré ! >>

Deux jeunes enfants couraient dans un manoir. Une jeune fille qui semblait avoir 10 ans et son jeune frère 8 ans. Ils se dirigeaient vers une cuisine, pour chiper des bonbons avant que leur père ne revienne. La plus grande tirait une chaise et montait rapidement jusqu'au placard du haut, tandis que son frère guettait les pas dans le couloir.

<< Vite ! Il arrive ! >>

La jeune fille, se dépêcha de glisser tous les bonbons dans sa poche et retourna au sol pile quand un homme d'allure robuste rentra dans la pièce. Les deux petits firent mine de se servirent un verre d'eau, ils s'éloignèrent rapidement, après avoir salué leur paternel. Celui-ci s'était affaler sur un fauteuil en cuire en poussant un long soupire. Il leurs renvoya un bref bonjour. Les deux petits rentrèrent dans la chambre, du jeune garçon et laissèrent tomber leur récolte sur le plancher. Des papiers de toutes couleurs illuminaient le sol, les deux petits fou de joie partagèrent les bonbons.

Les cordes ne bougeaient plus, mes doigts ne dansaient plus sur les touches, le piano s'était tue, laissant la pièce dans le silence. Des souvenirs se bousculaient dans ma tête, plus vif que jamais. Je serais les poings, j'usais de toute ma volonté pour renvoyer le visage de ma soeur au plus profond de mon esprit. Rien à faire, c'était vain. Elle esquivait tous mes défenses, se glissait partout, se jouait de moi. Je poussais un cri désespéré. Un cri aigu, montrant la faiblesse humaine, ma faiblesse. Malgré ce cri elle était là. Mais plus seule...

Un cri de rage s'échappa de la bouche d'une jeune fille, brune et élancée. Elle avait un corps sublime, mais une telle tristesse s'en dégageait qu'on ne pouvait pas l'admirer. Son père lui tirait les cheveux d'une main et lui tordait le poignet droit de l'autre. La jeune fille se tortillait dans les sens. Toute cette scène avait pris naissance, quelques heures plutôt. La jeune femme avait annoncé qu'elle partait. Elle partait avec un jeune homme rencontré quelque mois plutôt. Son père était contre. Cet homme, ne convenait pas à sa fille. Celle-ci devait se marier avec le fils d'un ami, malgré le fait qu'ils ne se plaisaient pas du tout. Un mouvement brusque se fit, la jeune fille avait envoyé un coup de talon, par on ne sait qu'elle miracle et avait touché son père au tibia, son paternel lâcha d'un coup en étouffant un cri de douleur. La jeune fille venait de signer sa mise à mort... Le sang coulait de son crâne. Son père la regardait avec mépris. Aucune femme n'avait jamais osé, oh non ! Jamais le frapper. Pour qui s'était elle prise ? La jeune fille s'était pris plusieurs coups de poing dans le ventre, son père n'y était pas allé de main morte. La jeune fille suite à ça, avait dû encaisser un coup au visage, qui lui avait cassé le nez. Elle était morte d'un coup de chaise dans la nuque. Sa mort avait été douloureuse. Son père ne se sentait pas coupable, bien sûr que non. C'était un salop, le pire de son espèce.

Un jeune garçon de 14 ans, regardait la scène, le regard noyer de larmes. Il était pétrifié. Les larmes coulaient en silence le long de ses joues. Son regard vif, s'était éteint. Il avait voulu du tout ses forces intervenir mais, il n'avait pas bougé, il se fessait honte, il se détestait.

Un grésillement vint m'aidé à sortir de mon passé. Je me levais rapidement de mon piano, hors de question de rester sur mon bûcher ! Pas temps que mes esprits ne seraient pas revenus en entier. Les lumières clignotaient étrangement dans mon grand salon, surement que mes idiots de voisins avaient encore utilisé leur lave linge en même temps que le micro onde. Le lustre en cristal dessinait des cercles de plus en plus dangereusement. Le grésillement devenait de plus en plus fort. Je sortais pour voir ce qui se passait dans le couloir, d'où des bruits encore plus étrange prenaient vie. Tout se mélangeais dans ma tête, le présent, le passé, le futur. Une odeur de brulé voltait dans le couloir. Un cri déchirant venant de chez mes voisins retentis. Bande d'idiot, ils n'avaient que ça à faire. On leur avait pourtant dit d'arrêter de brancher tout cela en même temps !. Je refermais rageusement ma porte. Un deuxième cris se fit, j'haussais les épaules. Peut être que je me trompais, peut être que c'était autre chose.. un vrai soucis qui demandait que je les aide, que je téléphone à la police... ?