Bienvenue officiellement sur RA gentille newbie
Voici ton test, sachant qu'il est pas fameux et que le membre est roi
tu peux toujours en demander un autre si celui-ci ne t'inspire pas x)
N'oublie pas que tu as une semaine pour le faire une fois qu'il est posté
Le quotas minimum de lignes du forum est requis pour ce test
Bonne chance

Citation :

San Fransisco. Côté californienne, il y fait toujours chaud, ou du moins une température agréable : été, printemps, hiver, automne. Ce soir est un beau soir pour sortir, se mêler à la population et se rendre compte qu'il y a des gens qui vivent une existence totalement paisible et normale au-dehors. Mue par une envie de découvrir la ville, Wenefred se retrouve dans les rues, à marcher tranquillement... jusqu'à se retrouver nez à nez avec l'envers du décor. Des humains rien de plus normal, une bande de cinq ou six types qui sont en train de s'en prendre à une jeune femme, dans un coin isolé, si bien qu'elle a beau hurler, personne ne vient à son secours. Wenefred est son seul secours. Elle a déjà tué, un chasseur, le chasseur qui lui a pourri toute son enfance mais qu'en sera-t-il pour des types un peu bêtes mais pas des criminels ? Avec le pouvoir donné par sa grand-mère, Wene n'aurait aucune difficulté à en faire baver à ses ennemis, mais ces types méritent-ils un tel châtiment pour ne pas savoir respecter la dignité d'une femme ? Partagée entre son éducation emplie de magie noire et ce que sa grand-mère lui a appris ces dernières années, la jeune femme fait face à ses vieux démons et à la nature humaine pas franchement plus respectable que ce que sa mère avait pu être.
Décris les sentiments, ressentiments de ton personnage à cet instant précis en faisant intervenir le moins possible les personnages secondaires. Ce test ne sera bien entendu pas pris en compte pour le rp et l'avenir de ton personnage x)

MMMMMmmmmm... Un peu de tranquillité. Rien de plus, rien de moins. C'est tout ce qu'elle avait demandé ces dernières semaines. Depuis la mort de sa grand-mère, la jeune sorcière n'avait pas arrêté. Pour une raison qui lui était inconnue, elle s'était toujours arrêtée précisément à l'endroit qu'il ne fallait. Tantôt, dans un dépanneur miteux qu'un fou furieux essayait de braquer, l'heure d'après dans un motel où un binoclard saoul ne tardait pas à la repérer. Sans oublier les trois vampires qui s'étaient servit à diner le jour d'après et ce, au même restaurant qu'elle. Sa vie avait pris des allures cauchemardesques et ce n'était pas pour l'amuser. Elle aimait vivre sur la route, c'était pratiquement la seule chose qu'elle avait connu. Toutefois, chasser n'était pas dans ses buts. Wenefred souhaitait simplement reprendre ses esprits, trouver un endroit tranquille pour s'arrêter un moment... Ce qui ne semblait pas possible, elle attirait les ennuis par sa simple présence en un lieu. Certaines, de ses rencontres avaient même cru voir l'une d'entre eux. Comme si le mal que sa mère lui avait inculqué, l'enrobait dans une aura destructrice. Cette constatation ne lui avait pas rendu sa bonne humeur. Pourquoi son chemin devait absolument croiser d'autres créatures? Être une sorcière suffisait amplement à remplir son besoin de côtoyer le surnaturel. Voilà pourquoi, après avoir passé trois mois à visiter petits villages, après encore plus petits villages, elle avait cherché la ville se trouvant le plus près de sa localisation. Peut-être pourrait-elle espérer changer sa routine ainsi. San Francisco lui avait sauté aux yeux. Quoi de mieux pour se changer les idées qu’une ville surpeuplé? De plus, elle n’aurait pas besoin d’une veste plus chaude, il y faisait toujours assez chaud pour qu’une camisole suffise. Reprenant la route, elle avait laissé derrière elle cette chambre exiguë et prépayer.

À peine deux heures après, elle mettait les pieds au sol, sentant poindre un sentiment de tranquillité. Laissant sa voiture derrière, elle choisi de découvrir la ville, de marcher seule, avant de se trouver un endroit où dormir un peu. Elle n'aurait besoin que d'une heure ou... trois. D'ici à en sentir le besoin, elle pouvait bien découvrir la ville. À peine avait-elle passé une rue, qu'elle se mit à observer les humains... Les simples humains. Ceux qui ne font qu'aller travailler, rentrer chez eux ou se chercher une profession. Aurait-elle la chance d'un jour s'abandonner à cet art de fainéantise? Car, oui, pour elle ce n'était pas très constructif. Comment pouvait-on être satisfait par le simple fait de passer sa journée assit derrière un bureau, tout en tapant sur le clavier d'un ordinateur. Elle ne les jalousait pas moins. Ils étaient si innocents pour la plupart, qu'ils ne reconnaissaient même pas les démons lorsqu'ils en croisaient un. Souvent, ces derniers mois, elle avait regardé la personne qu'elle venait de sauver en ce disant qu'il ne pouvait avoir plus crétin sur cette terre... Ceci dit, à chaque fois, la victime suivante n'avait fait qu'empirer cette opinion. Perdu dans ces observations, elle ne remarqua pas qu'elle s'éloignait des grandes rues. Atteignant les endroits de moins en moins fréquenté... Les endroits, qu'elle aurait dû fuir pour être certaine de cabosser un peu son habituel cercle de destiner.

Un cri retentit et non le genre qui vous demande de bien laisser cette personne tranquille, car une autre s'en occupe avec plaisir. Plutôt l'un de ceux qui vous implore de l'aider. L'un de ceux, qui à l'instant même où elle l'entendit, la fit se braquer. Ce ne pouvait être vrai. Non... Elle ne pouvait être aussi mal chanceuse. Yannael se força à avancer, un pas à la fois. Espérant être assez rapide pour ne pas être obligé de l'entendre à nouveau. Ce qui aurait presque fonctionné, si dans son inattention, elle ne s'était pas dirigée vers le lieu à éviter. Cacher dans la noirceur de la ruelle, elle pausa son regard sur la scène. Une femme se faisait malmener par de jeunes idiots plutôt baraqué au premier regard. Elle ne voulait pas agir, envoyer un message à celui qui s'amusait à la mettre dans le rôle d'une bienfaitrice. Il n'avait qu'à se trouver une autre marionnette, elle ne serait jamais l'une de celle qui consacre sa vie à aider les misérables. Non, non et non! Il en était hors de question. Pourtant, elle n'arrivait pas à détacher son regard de l'expression horrifiée de la jeune femme. La sorcière s'était promis de ne jamais devenir chasseuse, mais il ne s'agit pas de démon à proprement parler. Alors, pourquoi ne pas faire une dernière exception? Une seule et elle quitterait cette ville à la rechercher d'un autre endroit épargner par sa malchance...

Un feu qu'elle ne reconnaissait que trop envahi la marque qu'elle avait au bas de son ventre. Relevant légèrement son chandail, elle perçu la moitié de ce ''tatouage'' fait de brûlure, dont la rougeur s'intensifiait. La sensation s'emparait doucement d'elle comme un doux venin et elle sentait la chaleur atteindre son regard. Ses yeux devaient déjà avoir pris la couleur du sang. Signe que c'était un cadeau et non son vrai don. Au dernier instant, elle se détourna pour mieux s'en retourner vers sa voiture. Mais, une voix la retient. Une voix d'homme à peine sorti de l'adolescence, une voix qui lui criait d'attendre, qu'il voulait tout autant jouer avec elle. Agacée par l'insolence de ce pauvre insecte, elle se retourna sèchement et avança légèrement. Juste assez pour que la lumière vienne éclairer son visage. Sans dire un mot, elle fixa son regard sur celui qui semblait être le chef et qui, évidemment, l'avait apostrophé. L'instant d'après, il tombait au sol, hurlant de douleur. Sous sa peau au teint étrangement rouge, quelque chose semblait bouillir. Des cris s'élevèrent pour mieux souligner le départ hâtif des quatre ou cinq autres hommes qui par chance avait un minimum d'intelligence.
Sur ce, elle relâcha sa victime, évanouie depuis peu. Son regard se tourna agressivement vers la femme qui se confondait en remerciement. Mais qu'est-ce que vos parents vous ont appris? Laisser moi vous inculquer la première règles de survie, si l'on voit un raccourci sombre et où personne ne va à part les folles dans votre genre, on l'ignore et on trouve un autre chemin plus long, mais qui nous sauvera la vie! Un soupir exaspéré s'ensuivit de cette déclaration et elle abandonna le presque cadavre et la femme à leur sort, préférant de loin retourner à sa voiture et reprendre la route.