Road Again ϟ Ad vitam aeternam
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 Holy... - JUDITH & HAZIEL

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Eve

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Eve

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Holy... - JUDITH & HAZIEL _
MessageSujet: Holy... - JUDITH & HAZIEL   Holy... - JUDITH & HAZIEL Icon_minitimeDim 23 Jan - 0:37



JUDITH & HAZIEL
BATON ROUGE - Bar


Citation :

Le Bar de Judith. La jeune femme travaille tranquillement, comme à son habitude, bien décidée à ne pas fermer boutique juste parce que les médias annonçaient que des ombres étranges rôdaient dans la plupart des villes des différents États. Toutefois, les clients ne sont pas nombreux, eux à l'inverse, sont bien décidés à rester planqués chez eux. Ce n'est que lorsque le bar est pris d'assaut par des ombres et des hommes ayant perdus la tête que Judith se jure de fermer la prochaine fois. Cachée derrière son bar, c'est à ce moment là qu'elle se dit qu'un Ange gardien ne serait pas de refus. Et pouf, voilà Haziel qui arrive, presque par enchantement. Non, il n'intervient jamais d'habitude, mais allez savoir comment, Monsieur s'est retrouvé ici, en Louisiane et dans un bar en plus. Une bière d'avalée et le voilà qui cherche la cause de son arrivée en catastrophe. Judith.

La jeune femme n'est pas du genre à se laisser marcher dessus et ne comprend pas d'où sort ce rigolo qui ne semble pas... Très utile. Inconsciemment, Judith se sent tout de même mieux avec lui à ses côtés. L'Ange a dû prendre le dessus sur son hôte, et ne compte pas avouer à cette jeune femme sa véritable nature. En attendant, les âmes continuent de vagabonder, ayant "hypnotisé" la plupart des clients du bar, leur donnant ainsi des corps... Mais les âmes semblent avoir oublié une chose... Qui dit corps, dit vulnérabilité et surtout mortalité... Les tuer reviendrait donc à les renvoyer là où elles doivent être non ? Si on en suit la logique... Qui ne tente rien n'a rien.
Que font les deux jeunes gens ? Ce sont les seuls êtres humains "normaux" à être encore dans le bar et Judith n'a pas l'intention de laisser son bien périr par un surcroit de colère de la part d'âmes débiles. Comment réagissent-ils face à tout ça ?


Spoiler:


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Haziel S. Anderson



Haziel S. Anderson

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MessageSujet: Re: Holy... - JUDITH & HAZIEL   Holy... - JUDITH & HAZIEL Icon_minitimeSam 5 Fév - 9:54

SOMETHING'S WRONG HERE...

Haziel n’aimait pas intervenir. Il avait réussi à faire oublier sa présence dans l’esprit du jeune Seth et c’était bien plus simple ainsi. Il essayait de ne pas intervenir pour empêcher l’adulte de faire une bêtise. Ce qui arrivait plus souvent qu’il ne l’aurait voulu. Seth était en soi un humain que l’on pourrait qualifier « d’adorable ». Il ne cherchait jamais à provoquer et son insouciance en faisait une personne que l’ange appréciait. Il le laissait vivre sa vie.

Ce matin là, Seth s’était réveillé à son heure habituelle et s’était préparé rapidement. Le petit-déjeuner succin qu’il prit n’allait pas le faire tenir toute la journée mais ce n’était pas grave : l’ange tenterait de contrôler le plus discrètement possible le corps de son hôte. Il ne laissait pas ses pensées angéliques toucher celles de l’humain pour plusieurs raisons : la première serait que le garçon pourrait prendre peur et au final, Haziel devrait en prendre le contrôle total ce que ne souhaitait absolument pas l’ange. La deuxième : Seth pourrait poser des tonnes de questions auxquelles il ne voulait pas répondre. La troisième : il aimait que l’humain garde son libre arbitre. C’était vraiment une chose importante aux yeux de l’ange qui ne se doutait pas un instant qu’il allait devoir sortir Seth d’un véritable enfer en reléguant toutes ces nobles pensées pour au moins quelques heures. L’ange observait depuis des années (en terme humain) la vie de son hôte. Il en avait bien plus appris encore, en entrant dans le corps d’un enfant, qu’en ayant utilisé ses précédents vaisseaux. Il avait pu découvrir ce qu’était l’amour humain. Il avait regardé avec beaucoup de curiosité et avait même fusionné un bref instant lorsque l’humain était tombé amoureux pour la toute première fois. Cette brève seconde l’avait terrassé. On les pensait faibles, là haut, indignes de leur Père mais c’était tout le contraire : leur amour était bien plus fort que celui des anges. Il était pur et au delà de tout. Il se souvenait de ce moment avec une émotion non contenue. Une larme roula sur la joue de Seth et s’écrasa sur la table.

Pourquoi pleurait-il ? Il était de bonne humeur ce matin là et plein d’espérances pour la journée qui s’annonçait. Pourtant, il venait de voir une image qui s’était soudainement imposée à ses yeux. Cette fille… Oh bien sûr elle lui manquait comme un bon souvenir peut être regretté de temps à autre mais il avait tourné la page depuis. Enfin il essayait car apparemment une part de lui même n’en avait pas fait le deuil. Il finit de mâcher ses céréales et de boire le lait dans lequel elles baignaient avant de se diriger vers la salle de bain. Il avait allumé le téléviseur et une présentatrice assez sexy présentait la météo. Grand soleil partout, magnifique. Enfin pas si étonnant que ça. Il finit de se brosser les dents et de s’habiller pour enfin sortir dans la rue. Quelque chose semblait très étrange dans l’air. Une impression très forte qui lui conseillait de revenir se terrer dans sa chambre mais il devait quand même aller travailler. Une personne en face de lui semblait complètement hagarde et alors qu’il voulut savoir si tout allait bien, une force inconnue ? l’obligea à avancer au plus vite.

Haziel avait vite compris. L’humain en face n’était pas humain ou plutôt il était tellement altéré de l’intérieur qu’il était possédé par quelque chose de sombre, bien trop sombre pour être totalement humain. Évidemment, Seth, avec son grand cœur avait voulu s’intéresser de près à cette personne étrange et l’ange avait dû l’en détourné. Mais il en voyait tellement autour de lui qu’il avait bien du mal à ne pas prendre le contrôle de Seth. S’il pouvait essayer de savoir ce qu’il se passait auprès de ses frères… Ce serait aussi prendre le risque d’être découvert. Que devait-il faire ? Il n’hésita que quelques instants car à travers les yeux du jeune homme il en découvrit une dizaine. Ils n’arriveraient jamais au fast-food où travaillait l’humain. L’une de ces choses les héla en implorant de l’aider. L’aider ? Seth voulut continuer sa route. Mais la chose ne semblait pas décidée à le laisser en paix. Pire, il commença à parler de lui. Il avait même prononcé le nom « ange ». Comment savait-il ? Avant que Seth ne puisse comprendre et faire le rapprochement, Haziel, encerclé par ces créatures, prit le contrôle. Une vive lumière blanche aveugla les créatures. Mais avant qu’aucune ne comprenne, il avait disparu. Il avait simplement décidé de fuir car ce n’était absolument pas conseillé de rester dans le coin. D’ailleurs, à peine sorti, il avait senti des frères venir et comme il ignorait qui ils étaient c’était une autre raison pour partir ailleurs. Il atterrit dans un bar. Apparemment au milieu de nul part si l’on comparait la ville d’où il venait. Un bar vide. Sauf si l’on considérait l’humaine. Soulagé, il laissa de nouveau la place à Seth.

Le jeune humain eut l'air un peu perdu mais ignorant où il était, il préféra simplement s'approcher du bar où était une jeune femme. Il lui adressa un sourire timide et lui demanda une bière le plus courtoisement possible. Bien sûr, il ignorait que d'autres créatures venaient dans cette direction. En attendant, il essayait de savoir où il était précisément sans passer encore une fois pour un abruti ou un dingue.

- C'est plutôt calme par ici...


Il essayait de faire un semblant de conversation pour essayer de cerner quel type de femme il avait en face de lui.


Spoiler:
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Judith M. Levine



Judith M. Levine

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MessageSujet: Re: Holy... - JUDITH & HAZIEL   Holy... - JUDITH & HAZIEL Icon_minitimeSam 12 Fév - 11:30

Étendues dans ces draps, les yeux fermés, elle sentait les premiers rayons de soleil lui caresser la peau. Se sentant agressée, elle tourna le dos à sa fenêtre tout en remontant ses draps jusqu'au-dessous du menton. Judith se permettait d'ignorer le soleil, l'heure qu'affichait le réveil pour se consacrer à l'agréable sensation qu'elle ressentait d'être à l'abri du froid, dans un cocon bien chaud. Depuis que les médias avaient annoncé que d'étranges ombres avaient fait leurs apparitions dans plusieurs états du pays, elle n'avait plus revu de clients s'asseoir à l'une des tables de son bar. Et pourtant, elle persistait, elle refusait de fermer boutique et d'attendre que que les choses se calment et que ces ombres ne soient plus qu'un lointain souvenir. La barmaid se retourna pour faire face à un soleil resplendissant et hésita un moment avant de quitter toute la chaleur qui la retenait. Elle rassembla sa longue tignasse emmêlée en un chignon. Seulement habillée d'un peignoir et de sa lingerie, elle osa s'aventurer dans l'immense pièce froide qu'était son salon pour allumer le téléviseur et monter le son pour que les informations données par la journaliste au brushing parfait puissent être entendue jusque dans le fin fond de sa cuisine au carrelage glacial sur lequel elle marchait pieds nus.

« ...De nombreuses disparitions ont été déclarées à travers tout le pays suite à l'apparition de ces ombres mystérieuses. Les autorités conseillent aux citoyens de ne pas paniquer, mais les postes de polices et les urgences restent dépassé par les derniers événements... »

Malgré que l'alerte ai été donnée il y a déjà quelques jours, Judith n'avait pris aucune précaution. Elle avait même gratté tous les pièges que son chasseur de fiancé avait peint dans diverses pièces de la maison, elle avait retiré toutes les amulettes qui devaient la protéger. La seule chose qu'elle gardait pour se défendre n'était qu'un simple fusil qu'elle gardait près de l'entrée. Oui, Judith prenait le risque de se retrouver un jour face à un démon et de n'avoir rien sous la main pour se défendre, elle prenait le risque de perdre la vie ou la possession si jamais ce jour devait arriver. Elle acceptait de souffrir ou de mourir puisque d'après elle, la vie n'avait plus aucun sens sans lui. Presque un an et il lui manquait toujours autant, presque un an et elle espérait toujours le voir revenir un jour, conclure un pacte avec le diable. Bêtises qu'elle avait toujours promis de ne jamais faire. Mais la tristesse, le désespoir, la faisait agir de manière stupide. Mary en était consciente. Pour le moment, Judith agissait de la manière la plus stupide qu'il soit alors qu'elle faisait partie de cette minorité de la population à en savoir un peu plus que la moyenne sur le surnaturel. En temps normal, la barmaid aurait eu tendance à sortir armée jusqu'aux dents et prête à agir en cas d'agression

« ... Nous vous conseillons fortement de n'approcher aucun endroit, aucune personne ou aucun objet qui puisse vous sembler suspect... Pendant ce temps, les Égyptiens, eux, fêtent le départ de Moubarak. L'armée... »

Télévision éteinte, petit-déjeuner avalé et toilette enfin terminée, la demoiselle s'habilla rapidement afin de pouvoir quitter son domicile et rejoindre son bar. Enfermée dans sa voiture, Judith s'intéressait plus aux ombres qu'elle voyait se former sur le pavé plutôt qu'à la route. De toute manière la ville était déserte, ceux qui prenaient des risques en sortant de chez eux n'étaient que des fous ou des possédés. Judith, elle, faisait sûrement parti de cette première catégorie. D'ailleurs, elle eu tout juste le temps de lever les yeux devant elle et de freiner brusquement devant une femme qui la fixa de manière malsaine avant de poursuivre son chemin. Un peu sous le choc, Judith fixa un moment la personne s'éloigner. Elle avait l'air d'être à la recherche d'une chose ou bien d'une personne. Sans plus attendre, la barmaid rejoignit le plus vite possible afin de s'y isoler. Même si elle le garderait ouvert, les lieux qui lui étaient le plus familier la rassurait. Elle enfonça son pied sur l'accélérateur.

Isolée derrière son bar depuis quelques minutes déjà, elle observait le monde extérieur depuis sa baie vitrée. Rares étaient les personnes qui passaient devant sa vitrine, inexistantes celles qui jetaient un coup d'oeil à son bar. Ce qui était plus fréquent, c'était ces tâches mobiles sur le sol. De quoi vous donner des frissons. Pour Mary, tant que rien ne venait perturber le calme de son bistrot, tout aller pour le mieux. Armée d'un bloc-note et d'un crayon, la barmaid faisait les comptes. Il ne manquait aucun alcool, le nombre de bouteilles dans ce bar étaient trop importants et les profits, trop faibles. Désespérée, un soupir s'échappa d'entre ses lèvres. Il n'était même pas encore midi que Jude attrapait déjà un verre à shoot et une bouteille de tequila. Un verre pour le manque de client. Un autre pour la caisse vide. Deux autres pour son fiancé décédé depuis bientôt un an. Elle ferma les yeux dans sa grimace qui dura quelques secondes. Quelques secondes qui suffirent à un homme pour entrer dans le bar et s'asseoir au comptoir. La serveuse dissimula la bouteille et son shooter, passée pour une alcoolique était la dernière de ces envies... Surtout pas devant un nouveau client, le seul de ces derniers jours. Si Judith avait fait partie de cette catégorie de filles qui avaient du mal à contenir leur joie, elle aurait sûrement sauté au cou de cet inconnu en criant son bonheur pour ensuite lui apporter sa bière sur un plateau en argent. Sachant se comporter en public, elle avait simplement sorti la bière du frigo pour la décapsuler et la déposer devant lui. Après tout, ce n'était pas lui qui allait lui remplir sa caisse.

« Je trouve aussi. Par les temps qui courent, il est devenu dangereux de sortir de chez soi, mais il y aura toujours des fous, comme vous et moi... Ou des courageux ! Je ne voudrais pas vexer mon seul client depuis ... Bref. Vous êtes du coin ? Je ne vous ai jamais vu ici. »

Un peu trop bavarde ? Oui, parce-qu'en plus de voir son premier client depuis des lustres, il était aussi la première personne à qui elle parlait depuis plusieurs jours déjà. Pauvre fille. La clochette accrochée au-dessus de la porte d'entrée tinta une seconde fois, de nouveaux clients. Chouette ! Mais pas le temps de se réjouir qu'une de ses baies vitrées explosa. Moins chouette. C'est vrai que ces nouveaux clients n'avaient pas l'air très joyeux, mais était-ce vraiment une raison pour lui saccager son bar ? Judith s'arma rapidement du fusil qu'elle cachait derrière le comptoir et avança vers le groupe. C'est avec une peur bien dissimulée et un visage sévère qu'elle s'arrêta devant ce qui semblait être le meneur du groupe pour pointer son fusil sur lui.

« Je vous laisse trois secondes à toi et ton groupe pour quitter mon bar ou sinon je vous explose la gueule. »

Le meneur hocha la tête et esquissa un faible sourire. Des ombres bien visibles se pressaient un peu autour du groupe. Ce n'est qu'après réflexion que Judith se demanda si sa réaction avait vraiment été la meilleure. Elle recula doucement vers son bar avant de se souvenir de cet homme qui l'avait rejoint quelques minutes auparavant. Arrivée à la hauteur du comptoir, elle pointa l'inconnu du bout de son fusil avec ce même regard froid. Le sourire et la bonne humeur avec lesquels la barmaid l'avait accueilli semblait s'être dissipés en un claquement de doigt. Pas cool la Judith quand on s'en prend à son bébé.
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Haziel S. Anderson



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MessageSujet: Re: Holy... - JUDITH & HAZIEL   Holy... - JUDITH & HAZIEL Icon_minitimeVen 18 Fév - 7:07

Haziel pensait avoir sauvé son hôte sans se faire repérer et comptait simplement repasser en tant qu’observateur. La barman était une jolie jeune femme brune qui semblait être seule ici. C’était assez surprenant si l’on considérait le fait que partout autour d’eux il y avait des âmes corrompues. Elle servit une bière à Seth qui semblait toujours un peu perdu. Il prit la bouteille entre ses mains et avala machinalement une gorgée alors qu’il tentait de se renseigner sur le lieu. Surtout que c’était très désert pour un bar, même en journée. Il n’y avait absolument personne. Il posa un billet sur le comptoir pour payer sa consommation. Seth avait entendu parler de ces choses étranges qui se passaient et… Une image brouillée d’un homme qui lui avait parlé avant de sombrer dans une forme d’inconscience. Il avait encore eu un soucis. Il avait remarqué depuis un moment que ses trous de mémoire étaient liés à la violence. Il écouta la réponse de la jeune femme très attentivement, espérant en apprendre plus sur ce qu’il lui arrivait.

- Je ne sais pas vraiment si je suis fou ou courageux.

Oui parce qu’il ignorait ce qui se passait mais aussi parce que s’il était sûr d’une chose c’était bien qu’il n’était pas du genre à risquer sa vie pour rien. Il avait simplement dû rater une information et se retrouvait quelque peu destabilisé depuis. La question fatidique survint. Depuis le temps, il avait appris que la meilleure réponse à cette question était de rester très vague. Il secoua négativement la tête alors qu’il buvait une autre gorgée de bière avant de répondre :

- Non. Je ne suis pas d’ici et c’est effectivement la première fois que je viens. Je m’en souviendrai si je vous avais déjà croisé.


Ce n’était pas une tentative de drague. Mais Seth avait généralement une bonne mémoire des visages et il aurait donc reconnue la jeune femme s’il l’avait déjà croisée. Craignant que ce ne soit mal interprété, il voulut donner une explication afin de la rassurer sur ses intentions. Il n’était pas ce type de mec un peu lourd qui draguait tout ce qui bougeait, loin de là. Il ignorait si son explication maladroite avait été un tant soit peu convaincante car une clochette retentit brusquement, signalant que quelqu’un entrait dans le bar. Un bruit de verre brisé. Seth vit la jeune femme s’armer d’un fusil et ne fut pas franchement rassuré. Il se retourna pour voir à quoi ressemblait le meneur du groupe d’intrus. Il avait l’air étrange et des ombres dansaient au sol. Ce n’était pas franchement normal. Il voulut se tourner vers la jeune femme et se retrouva nez à nez avec le canon de son fusil. Effrayé, il savait une chose : s’il bougeait, il mourrait.

- Je ne suis pas un ennemi. Je n’ai pas l’intention de vous faire du mal.

Le meneur le regarda soudainement et eut un rictus. Il avait sentit la véritable nature de Seth.

- Tiens tiens, on dirait qu’on vient d’en trouver un. On pensait à la fille mais en fait c’est toi…

- Que voulez-vous dire ? demanda le jeune homme qui ne comprenait pas.

- Nous la joues pas, on sait très bien qui tu es !

- Je ne vois pas de quoi vous…

Il n’eut pas le temps de finir sa phrase que l’homme lui avait envoyé son poing dans la figure. Seth, un peu sonné était complètement perdu. Mais une chose était sûre, ces hommes ne plaisantaient pas et certains semblaient se rapprocher de Judith. L’autre se jeta sur lui et le rouait de coup, lui ordonnant de parler, des les emmener là où ils avaient pleinement le droit être. Les mots « enfer », « paradis » furent prononcés. Mais avant d’entendre le dernier, Seth tomba dans les vapes. Une vive lumière blanche venait de se faire dans le bar. L’homme recula, un peu effrayé et celui qui lui fit face, alors que son visage était sanglant quelques secondes auparavant, semblait lisse, comme guéri. Haziel le regarda droit dans les yeux.

- Vous aviez fait un pacte. Vous devez l’honorer messieurs.

Il essayait de gagner du temps, se rapprochant lentement de Judith. L’homme hurla qu’ils n’étaient que des enfoirés, des connards et autre mots si appréciés. Haziel ne savait pas se battre. Il prenait déjà beaucoup sur lui et n’avait pas beaucoup de temps avant que l’un de ses frère ne viennent. Il n’avait pas le choix, il devait agir. Mais pour aller où ? Et l’humaine ? Soudain, il lui attrapa le bras et les transporta ailleurs. Ils étaient dans un champ et rien n’était en vu. Il devrait lui effacer la mémoire par la suite….
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Judith M. Levine



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MessageSujet: Re: Holy... - JUDITH & HAZIEL   Holy... - JUDITH & HAZIEL Icon_minitimeLun 7 Mar - 13:36


« Je ne suis pas un ennemi. Je n’ai pas l’intention de vous faire du mal. »

Avant de le croire, Judith étudia d'abord l'expression de son visage qui semblait clairement effrayé par les derniers évènements qui venaient de se produire en l'espace de quelques secondes à peine. Le fusil toujours braqué sur le consommateur, le meneur du groupe s'adressa alors à lui. Il disait qu'il pensait à Judith en venant ici, mais qu'en fait c'était lui, lui qu'ils recherchaient, qu'ils savaient qui il était alors que lui semblait totalement dépassé par toutes ces révélations. Si cet homme mentait, il était plutôt bon comédien. Cette pensée ne la rendit qu'un peu plus méfiante. Ses deux doigt commençaient sérieusement à insister sur la gâchette et cette envie s'intensifia quand le meneur des troubles-fêtes envoya son poing percuter la mâchoire de l'inconnu et quand le reste du clan s'approcha lentement de la barmaid. Le regard dur, mais les doigts tremblants, Judith reculait rapidement vers l'arrière du bar tout en récitant des prières, en suppliant les forces bienfaisantes de lui venir en aide. Toujours en leurs faisant face, l'un des possédés attrapa le canon de son fusil et le tira vers lui afin de pouvoir désarmer Judith. Tenant fortement à son arme, la jeune femme asséna un coup de pied bien placé à l'homme. Ces quelques secondes l'avait retardé et avait permis au reste de la troupe de l'entourer, de l'attraper par les bras, de la piéger. Elle avait beau se débattre mais rien à faire, les doigts ne faisant que se resserrer un peu plus brutalement sur sa peau. La douleur, elle ne la sentait pas. Par contre ce qu'elle sentait arriver, c'était la fin. La fin d'une vie. Peut-être la possibilité de rejoindre son unique amour. Les mots « enfer » et « paradis » parvenaient à ses oreilles de façons irréelles, comme la voix d'un juge venu d'un autre monde ayant la possibilité de décider du royaume dans lequel Judith aurait droit de vivre sa mort. Ailleurs mais avec la crainte bien présente de souffrir dans les instants à venir, voilà quel était l'état d'esprit de la barmaid. Puis soudainement, une vive lueur inonda le bar, agressa les yeux de Judith, lui réchauffa le cœur comme une lueur d'espoir, l'espoir de s'en sortir et de foutre une sacrée raclée à ses possédés même si cela lui semblait impossible de s'attaquer à autant de personnes, des personnes qu'elle avait déjà croisé dans la rue, entre les rayons du super-marché du coin ou avec qui elle avait déjà discuté. Ou du moins des corps. Les paupières qui s'étaient refermées sur les pupilles claires de Judith afin de les protéger de la lumière trop violente, se rouvrir. Inquiète, surprise et encore plus apeurée devant cet homme blessé qui ne l'était plus et qui s'approchait d'elle.

« Vous aviez fait un pacte. Vous devez l’honorer messieurs. »

C'était donc un démon des croisements ? Ou alors une race supérieure ? Ces prières reprirent de plus belle, comme des murmures. Sans vraiment réfléchir, elle profita de l'inattention du groupe pour se défaire de leur emprise et rattraper l'arme que l'un des possédés lui avait arraché des mains. Manche contre l'épaule, main sur la pompe et doigts coincés sur la gâchette, Judith était prête à se défendre. Derrière le buveur de bière qui avançait toujours vers la barmaid, les insultes fusaient. Le canon se retrouva contre le torse de ce qu'elle croyait être un démon. Ayant été la fiancée d'un chasseur, elle avait décidé de croire à ces histoires sans vraiment avoir déjà eu la preuve de l'existence de ces êtres-là. Elle y avait cru comme elle croyait aux religions du livre. Le cœur battant, elle appuya sur la gâchette, le son résonna dans ces oreilles, dans tout son être. Et elle n'était plus là. Plus de bar. Un champ. Son bar avait était remplacé par un champ. Il avait sa main sur son bras, elle s'en défit. Un peu trop violemment car elle trébucha en arrière et se perdit dans les tiges de blés dorés qui brillaient à lueur de ce soleil trop chaud. Lentement, Judith s'était relevé et avait tourné le dos à l'être surnaturel afin de pouvoir admiré l'étendu du terrain.

« C'est donc ça la mort ? Vous m'avez tuer tout simplement en me touchant le bras ? Vous êtes un démon ? Vous êtes un monstre ? Je suis en Enfer ? … J'ai honte de ce que je vais dire mais si je suis en Enfer, alors ce royaume est à l'image de celle que je me faisais du paradis. Si les démons ont font une aussi belle description auprès des humains alors je comprends pourquoi nous acceptons de pêcher aussi facilement. Moi qui pensais que les enfers étaient fait de feu et de flammes qui nous brûle la peau, de torture, de mal-être, de malheur... »

Si Judith était réellement morte et que ce champ était son au-delà, alors sa torture serait la solitude, son feu qui lui brûlerait la peau serait ce magnifique soleil flamboyant, son malheur serait son absence. A partir du jour où elle l'avait connu, Judith avait espéré le retrouver. A chaque fois qu'il partait en chasse, le jour où elle avait appris sa mort. Sans son amour, sa vie avait comme un goût d'inachevé. L'avenir de Judith s'était construit autour de son fiancé. Un mariage, des enfants, une famille, des repas dans le jardin les dimanche après-midis, des bougies d'anniversaires soufflées, des rires, de la vie... Des vies sous le même toit. A sa mort, tout s'était écroulé et après des mois, Judith n'avait pas su reconstruire cette envie de fonder toutes ces choses avec un autre homme. Sa seule envie avait été de le retrouver, soit en y perdant la vie, soit en la vendant. La mort s'était présentée la première... Enfin c'etait ce qu'elle croyait. La femme se retourna vers l'homme, le visage mouillé, les lèvres tremblantes et le regard brillant. Elle n'avait plus son arme, plus son regard sévère, elle semblait beaucoup plus vulnérable.

« Pourquoi moi ? Pourquoi mon bar ? Pourquoi ces personnes vous cherchez ? Vous avez conclu des pactes avec ces âmes et maintenant qu'elles se sont échappées, elles cherchent à se venger ? C'est donc ça la véritable histoire ? Maintenant que je suis morte, je pourrais moi aussi tenter de m'échapper pour revenir sur terre ? J'aimerais voir la tête de celle ou celui qui va reprendre le bar, j'aimerais savoir comment il va se débrouiller pour savoir que Cathy à besoin d'un café fort le matin avant de partir bosser et de deux verres de vodka pures le soir pour retrouver le sourire et bien se remettre de sa journée, qu'il faut réchauffer trois muffins à la pomme pour les gamins de Jack pour leur quatre heure parce-que les pauvres détestent les muffins à la myrtille de la boulangère du coin et qu'ils aiment aussi les tremper dans un verre de chocolat chaud même en été. D'ailleurs, faut savoir qu'à ce bon vieux Jack, faut plus lui servir d'alcool depuis que sa femme l'a quitté pour son collègue de bureau... Il a eu la garde de ces enfants, il doit être lucide pour s'occuper d'eux. J'aimerais voir comment le prochain barman pourra s'occuper de tous ces clients. J'aimerais aussi savoir pourquoi vous avez décidé de venir foutre votre merde dans mon bar à moi... J'aimerais bien. »


Ce bar c'était pas seulement un lieu où les gens venaient pour s'y bourrer la gueule, d'ailleurs c'était une chose que Judith refusait de voir... Sauf pour les enterrements de vie de célibataires et les grands anniversaires. Elle avait l'œil pour ce genre de chose, à l'attitude d'une personne elle savait que c'était le dernier verre qu'elle servait afin d'éviter le drame. L'alcool modéré et la psychologie de comptoir étaient la spécialité de ce bar paumé de bâton rouge. Ces clients avaient été sa seule famille lorsque ses parents avaient quitté le pays pour aller s'épanouir plus au nord, que son fiancé était décédé et que sa belle famille l'avaient abandonné. Une famille qui lui faisait du bien mais seulement pendant les heures d'ouvertures. Et aujourd'hui, dans ce champ de blé magnifique à la vue, elle se retrouvait seule. Totalement seule.

« Vous êtes aussi un formidable acteur. Je voulais vous le dire avant que vous vous en alliez. Vous devez en pigeonner pas mal comme ça... Je sais je parle beaucoup mais je me dis que vous allez pas rester éternellement, que ce champ à l'air vraiment très vide et qu'en tant que défunte, je vais passer pas mal de temps toute seule ici donc j'en profite. »

Elle baissa la tête et éclata simplement en sanglot en repensant à toute cette vie.
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Haziel S. Anderson



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MessageSujet: Re: Holy... - JUDITH & HAZIEL   Holy... - JUDITH & HAZIEL Icon_minitimeVen 11 Mar - 22:56

Seth ne comprenait pas ce qui se passait. Il ne savait même pas comment il avait atterri ici. Effrayé de voir la jeune femme se retourner contre lui, il tenta de lui montrer qu’il n’était pas avec les autres. Il vit les doigts se resserrer autour de la gâchette. Il était fini. Il allait mourir tué par une femme incapable de faire la différence entre les méchants et le gentil. Il essayait de parler, le cœur battant à un rythme effrayant. Mais finalement, le danger vint du groupe, car il ne comprenait rien à ce qu’on pouvait lui dire. Lorsqu’il sentit le poing s’abattre sur sa mâchoire, il sentit une vive douleur le prendre et il vacilla. Il réussit à se rattraper à une table mais la situation semblait complètement surréaliste. Comment était-il arrivé ici bon sang ? Le temps qu’il se remette debout, les fous (car il ne savait pas trop comment qualifier ces gens) avaient entouré la barmaid et semblaient prêts à lui faire passer un sale quart d’heure. Seth ne voyait plus aucune issue et se sentait complètement dépassé par les évènements. Il allait mourir, c’était certain maintenant. A peine cette pensée fut-elle énoncée qu’Haziel reprit le contrôle de son corps. Il prenait de trop grands risques, les autres pourraient le trouver et il craignait que Raphaël n’envoie un frère pour le forcer à donner de faux ordres ou apprendre la dernière chose qu’il avait entendu de Dieu. Ces paroles n’appartenaient qu’à lui, il ne voulait pas les partager. Il n’était même pas censé les partager à vrai dire. Il se souvenait encore de ce jour : son archange venait d’être tué. La panique avait pris tous les anges de son chœur et il avait prié. Oui, il avait demandé à son père ce qu’ils devaient faire, ce qu’il se passait. Et il lui avait dit : « Haziel, les temps qui viennent vont être troubles. Cache-toi sur Terre le temps que les choses se calment et reste en dehors de tous les conflits. Continue de croire en moi. » C’était ce qu’il avait fait. Il était entré dans le corps de Seth, encore enfant et s’était caché jusqu’à aujourd’hui. Les âmes parlèrent de leur droit d’aller au Paradis mais ils étaient bien trop souillés pour pouvoir y prétendre. Il ne pouvait pas dire oui à leur demande parce qu’ils avaient fait un pacte et qu’Haziel n’était pas vraiment connu pour accepter de changer les termes d’un contrat quel qu’il soit. Si l’ange était encore complètement sous les lois premières du Paradis, il sentit un sentiment qu’il reconnut comme celui de la colère. Du moins c’était ainsi que l’avait nommé Seth un jour. Il n’aimait pas que ces âmes révèlent sa véritable nature à Judith. Ce n’était vraiment pas la bonne idée. Mais que faire ? Il ne savait pas vraiment se battre, il n’avait pas d’arme. Enfin la seule qu’il possédait c’était sa voix. Voix qui ici ne retentirait pas exactement comme Là-Haut. Disparaître ? Oui mais cela signifierait abandonner une âme innocente aux mains de ces monstres. L’emmener ? Mais elle connaîtrait la vérité. Avait-il vraiment le choix ? Haziel était incapable d’être complètement insensible. Sa notion de la justice était encore profondément ancrée en lui. Il approcha de nouveau de la jeune femme. Il sentit le canon contre son torse. Il entendit le coup de feu et la balle traverser et déchirer ses chairs. Une douleur. Pourtant il n’avait pas bougé. Il fixait la jeune femme dans les yeux. Deux longues secondes mais il se décida enfin à l’attraper et à l’emmener avec lui. Il avait entendu les voix de ses frères et l’un d’eux l’avait repéré. Il devait fuir. Les blessures s’étaient effacées. Elles n’étaient pas trop importantes et tant qu’à utiliser sa nature angélique autant le faire jusqu’au bout.
Ils se retrouvèrent dans un champ de blé immense, balayé par la brise tiède de l’été. Elle se dégagea de sa prise et Haziel regarda la main de Seth avec curiosité. Il n’avait jamais pris le temps de ressentir les choses par lui-même. Il ne vivait qu’à travers l’humain. Il n’était pas vraiment troublé par la réaction de Judith : il avait bien étudié les mœurs et il venait tout simplement de la kidnapper. Certes, c’était dans le but de la sauver. Elle lui tournait le dos. Devait-il rendre sa place à son hôte ? Non. Seth saurait que quelque chose d’étrange le possédait autrement. C’était déjà un miracle que ça n’avait pas fonctionné et peut être que cette humaine accepterait de l’aider. Entre temps, dans son mouvement, l’humaine était partie dans le champ. Il aurait pu ou dû la retenir mais il avait pour la première fois le temps de ressentir la caresse du soleil sur la peau. C’était vraiment agréable. Il ferma les yeux et leva la tête vers l’astre brillant. Il fut interrompu par les paroles sans aucun sens de sa nouvelle protégée. Il la laissa parler et s’interroger. Enfer. Mort. Paradis. Ce paradis si regretté. Son archange lui manquait tellement. Il ramena finalement son attention sur elle. Elle pleurait. Et il sentit cet organe pompant le sang changer de rythme. Comme s’il se pinçait. Culpabilité. Oui il s’en voulait d’être celui allait faire couler les larmes sur les joues de la jeune femme. Vulnérabilité. Voilà pourquoi Dieu aimait les hommes. Ils étaient libres de croire ce qu’ils voulaient, contrairement à eux. Le silence fut sa seule réponse. Il attendit qu’elle eut terminé et qu’elle pleure pour finalement s’approcher d’elle.
- Vous n’êtes pas morte. Je nous ai simplement transporté ailleurs. Ce bar devenait trop dangereux, ce qui était dedans ne pensait qu’à verser le sang. Je ne suis pas un soldat. J’aurais dû vous abandonner mais ce serait contraire au destin qui était prévu. La Terre recèle vraiment de trésors. Je suis heureux d’avoir pu venir dans un endroit aussi agréable et désert…
Il inspira encore l’air tiède. La chaleur l’étourdissait un peu. Elle était tellement enivrante !
- L’enfer, c’est la torture éternelle. Le feu et la douleur sont la pénitence pour avoir pêché sur Terre. Bien sûr, ce ne sont que les non repentants qui y vont, ceux qui tue sans regret et ceux qui ont l’idée stupide de vendre leur âme. Ces personnes sont des âmes damnées qui ont réussi à s’échapper des Enfers. Elles sont en colères car elles estiment qu’elles ont payé leurs dettes ou qu’elle aimerait avoir une seconde chance. Elles réclament le Paradis. Elles me cherchaient parce que je suis un ange de Dieu. Ils nous cherchent tous. La véritable histoire, c’est que les âmes attachées à ces corps ont été arrachées de leur enveloppe corporelle et remplacées par ces futurs démons en puissance. Vous retournerez dans votre bar quand mes frères ou le responsable des Enfers auront ramené toutes ces âmes égarées à leur place. Les temps sont sombres. Je ne peux pas rester longtemps, mon vaisseau risque d’avoir des ennuis.
Il esquissa un sourire, prenant de plus en plus d’assurance dans ce corps humain qu’il habitait.
- Seth n’est pas un acteur. Il est fragile. Je veille sur lui depuis qu’il m’a accepté dans son cœur. Il ne sait pas que je suis là, il était encore jeune quand il m’a laissé cohabiter avec son âme. Autant vous le dire tout de suite, vous semblez en savoir beaucoup sur le surnaturel : les anges possèdent autant que les démons. Mais contrairement à mes frères, je pense que chaque humain doit garder son libre arbitre. Je laisse Seth faire ses erreurs et n’intervient qu’en cas d’urgence. Il ne sait pas ou plus que je suis là. Je vous remercie par avance de ne pas lui parler de moi. Vous seriez tous les deux en danger. Je vous demande de me croire sur parole. Comme je vous l’ai dit plus tôt je ne vous veux aucun mal et je vais rester aussi longtemps que possible. Mais si Seth revient, ne lui parlait pas de moi et dites lui qu’il s’est évanoui et que vous l’avez conduit ici. C’est très important.
Il la regardait droit dans les yeux. Il voulait qu’elle y voit sa sincérité mais surtout le sérieux de l’affaire. Si elle parlait de lui, un pro Raphaël pouvait se manifester et anéantir tout espoir de vie pour elle. Il la torturerait ou la possèderait pour obtenir les informations. Il ne devait rien expliquer en détails à Judith.
- Vous me le promettez ?
Si elle refusait, il allait devoir la tuer. Et ça le terrorisait. Il n’avait jamais tué personne et il n’avait pas du tout envie de commencer avec cette humaine innocente.
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Judith M. Levine



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MessageSujet: Re: Holy... - JUDITH & HAZIEL   Holy... - JUDITH & HAZIEL Icon_minitimeVen 18 Mar - 14:13

« Vous n’êtes pas morte. Je nous ai simplement transporté ailleurs. Ce bar devenait trop dangereux, ce qui était dedans ne pensait qu’à verser le sang. Je ne suis pas un soldat. J’aurais dû vous abandonner mais ce serait contraire au destin qui était prévu. La Terre recèle vraiment de trésors. Je suis heureux d’avoir pu venir dans un endroit aussi agréable et désert… »

N'importe qui aurait levé un regard brillant, plein d'espoir et heureux à cette annonce. Les sanglots de Judith, eux, redoublaient d'intensité. Elle vivait. Elle en était enchantée et triste à la fois. Enchantée car la jeune femme allait pouvoir retrouver toutes les personnes qui lui servait de famille et triste puisqu'elle allait encore devoir supporter le manque qui la faisant tant souffrir depuis plusieurs mois déjà. Ces prunelles claires et scintillantes qui ne pleuraient plus, se levèrent enfin vers la créature. L'homme s'était approché d'elle tout en respectant une certaine limite. Il semblait serein et totalement conquit par l'environnement dans lequel ils se trouvaient.

« L’enfer, c’est la torture éternelle. Le feu et la douleur sont la pénitence pour avoir pêché sur Terre. Bien sûr, ce ne sont que les non repentants qui y vont, ceux qui tue sans regret et ceux qui ont l’idée stupide de vendre leur âme. Ces personnes sont des âmes damnées qui ont réussi à s’échapper des Enfers. Elles sont en colères car elles estiment qu’elles ont payé leurs dettes ou qu’elle aimerait avoir une seconde chance. Elles réclament le Paradis. Elles me cherchaient parce que je suis un ange de Dieu. Ils nous cherchent tous. La véritable histoire, c’est que les âmes attachées à ces corps ont été arrachées de leur enveloppe corporelle et remplacées par ces futurs démons en puissance. Vous retournerez dans votre bar quand mes frères ou le responsable des Enfers auront ramené toutes ces âmes égarées à leur place. Les temps sont sombres. Je ne peux pas rester longtemps, mon vaisseau risque d’avoir des ennuis. »

Sceptique, la barmaid détailla l'expression sérieuse de l'homme qui se tenait face à elle. Elle porta sa main contre ses lèvres afin de cacher une esquisse de sourire, mais ce fut plus fort qu'elle, après les larmes, elle lâcha un léger rire nerveux. Remarquant que la situation n'avait rien de drôle, qu'elle était même plutôt terrorisante, elle finit par reprendre son sérieux. Judith le fixait dans le blanc des yeux, sans osé prendre la parole. Cet ange n'avait rien d'extraordinaire physiquement parlant, il ressemblait à un homme commun, un bel homme qu'on aurait pu croiser dans la rue et oublier la seconde d'après. Il n'avait pas de grandes ailes maculées comme celles que nous pouvions admirer dans les nombreuses versions des livres religieux, ni de halos lumineux qui entouraient toute sa silhouette. Cet homme était complètement banal, excepté le fait qu'il avait pu les transporter dans ce magnifique champ en un rien de temps et qu'il était toujours vivant malgré le fait que Judith ait appuyé sur la détente en le visant quand ils se trouvaient encore dans le bar. Alors la jeune femme accepta de le croire, parce-qu'elle avait toujours eu la foi même quand elle s'était promise de haïr les forces divines qui se disaient bienfaitrices. Un sentiment de culpabilité s'empara alors de tout son être. Sans savoir comment réagir, elle s'adressa à cet être céleste comme elle aurait pu s'adresser au boucher du coin. Du dos de sa main, elle essuya ses pommettes humides et noircies par le maquillage qui avait coulé et d'une voix hésitante elle commença.

«  Si vous êtes réellement un ange... Ce que j'accepte de croire, en espérant que ce ne soit pas une très mauvaise blague ou un mauvais rêve... Je tiens à m'excuser pour vous avoir tiré dessus... Et j'aimerais aussi ajouter que vendre son âme n'est peut-être pas aussi stupide que vous le dites. C'est vrai que ces pactes sont proposés par des démons sans pitiés qui n'attendent qu'une chose, s'emparer d'une âme mortelle... Mais il a des choses... Des sentiments comme l'amour qui vous donnerez la force d'accepter de traiter avec un démon pour pouvoir revoir votre fiancé mort au combat... histoire de lui dire au revoir, de le serrer une dernière fois dans vos bras. Les humains se laissent facilement distraire et comme ils ignorent les souffrances qu'ils pourraient connaître en Enfer ou l'apaisement du Paradis, et qu'un jour une personne à dit quelque chose comme « on à qu'une seule vie » et que la vie est la seule chose que nous, les mortels, connaissons … Le choix est souvent très vite fait. »

Une pointe de mélancolie et de tristesse dans la voix, elle avait honte d'assumer qu'elle aurait pu facilement céder à la tentation devant celui qui se disait être un ange, et qu'elle croyait. D'un ton solennel, l'homme ajouta.

« Seth n’est pas un acteur. Il est fragile. Je veille sur lui depuis qu’il m’a accepté dans son cœur. Il ne sait pas que je suis là, il était encore jeune quand il m’a laissé cohabiter avec son âme. Autant vous le dire tout de suite, vous semblez en savoir beaucoup sur le surnaturel : les anges possèdent autant que les démons. Mais contrairement à mes frères, je pense que chaque humain doit garder son libre arbitre. Je laisse Seth faire ses erreurs et n’intervient qu’en cas d’urgence. Il ne sait pas ou plus que je suis là. Je vous remercie par avance de ne pas lui parler de moi. Vous seriez tous les deux en danger. Je vous demande de me croire sur parole. Comme je vous l’ai dit plus tôt je ne vous veux aucun mal et je vais rester aussi longtemps que possible. Mais si Seth revient, ne lui parlait pas de moi et dites lui qu’il s’est évanoui et que vous l’avez conduit ici. C’est très important. Vous me le promettez ? »

Sans vraiment prendre le temps de réfléchir. Judith répondit tout de suite après lui.

« Je suppose que oui. Des secrets sur les démons, les créatures malfaisantes et autres pourritures j'en ai gardé. Pourquoi pas sur les anges ? Puis qui me croirait si jamais j'osais parler de vous ? Plus personne ne croit en Dieu et aux anges... Au bien. Vu tous les malheurs qui s'abattent sur notre planète et sur nos pauvres petites têtes de mortels. Alors oui, je vous promets de ne répéter à personne que vous êtes deux dans ce corps. Je vous le promets. »

Pour le moment, Judith arrivait à contenir sa curiosité tout en sachant qu'elle n'allait pas pouvoir continuer d'ignorer toutes les questions qui lui trottaient dans la tête encore longtemps. L'américaine se trouvait face à un être qui avait suscité les interrogations de plusieurs millions de personnes tout au long de l'histoire. Et si d'autres humains que ceux qui étaient cités dans les livres religieux avaient pu se retrouver en compagnie d'un ange et avoir l'occasion d'en apprendre un peu plus sur le paradis et toutes ces histoires auxquels un bon croyant se devait de croire, Judith voulait aussi en faire parti. Derrière eux, le soleil chaud, qui faisait scintiller les tiges de blés, commençait doucement à s'éteindre laissant derrière lui un ciel au dégradé de couleur bleu-violet-rose. Le décor s'assombrissait lentement, très lentement et l'idée de se retrouver dans un lieu sombre qui lui était totalement étranger ne l'inquiétait pas le moins du monde. Après tout, elle se trouvait en compagnie d'un ange, un être du côté du bien, une créature protectrice. La jeune femme se fit une place entre les blés afin de pouvoir prendre place sur la terre humide. Son visage, caché par les longues mèches brunes qui encadraient son visage, se distinguait des tiges de blés qui lui barraient la vue. Judith ne voyait plus le dénommé Seth, mais ne s'en inquiétait pas. Alors qu'un silence s'était imposé depuis quelques secondes, voire quelques minutes, la demoiselle le brisa sans aucune pitié.

« Avant que vous vous en alliez, j'aurais aimé vous posez des questions. J'aimerais bien que vous y répondiez... »

Elle tapa la terre à l'aide de sa paume de main afin de l'inviter à la rejoindre, à se cacher sous le blé, dans l'obscurité naissante. Et puis s'il devait s'en allait, valait mieux qu'il soit assis ou allongé près d'elle plutôt que debout... N'oublions pas que Seth était censé s'être évanoui.

« Au risque de paraître égoïste, puérile ou que sais-je... J'aimerais savoir à quoi servent les prières. Depuis que je suis toute gamine, j'ai toujours prié, j'ai prié pour tout et surtout pour remercier Dieu. En devenant femme, j'ai toujours continué de prier, j'ai jamais cessé de croire en lui, de le vénérer et de l'admirer. Mais j'ai aussi commencé à prier pour la personne que j'aimais, pour qu'il ne lui arrive jamais de malheur et pourtant, elle est la première à m'avoir quitté. Alors que ce n'était pas comme si elle avait l'habitude de pêcher... Non ! Elle combattait même les démons et elle est morte. Et mes prières, toutes mes prières, mes centaines de milliers de prières que j'ai récité tous les jours, toutes les nuits, à chaque repas, à chaque fois que j'allais à l'église, toutes ces prières n'ont servit à rien. Toutes les choses que j'ai faites afin de rester une bonne fidèle n'ont servi à rien. Vous les anges êtes tout simplement sadique ou nous les humains sommes juste les pions presque inutiles d'une guerre entre l'Enfer et le Paradis ? »

Oui, Judith parlait de son fiancé qui l'avait quitté trop tôt et dont la mort était trop injuste à son goût. Une mort à laquelle elle ne s'était toujours pas remise et qui lui déchirait le cœur à chaque fois qu'elle en parlait. La barmaid prenait sur elle pour ne pas sauter sur l'ange telle une lionne énervée pour lui lacérer le corps à coup d'ongle presque parfaitement manucurés. Et puis de toute manière, il avait le pouvoir de lui ôter la vie en un claquement de doigt. Mieux vaut ne pas tenter le diable... Comme on dit.
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Haziel S. Anderson



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MessageSujet: Re: Holy... - JUDITH & HAZIEL   Holy... - JUDITH & HAZIEL Icon_minitimeSam 19 Mar - 2:43

Bien qu’Haziel ait eu l’occasion d’observer les humains, il prenait trop peu souvent l’entière possession de ses hôtes. Il comprenait donc mieux les humains ou du moins il arrivait à décrire tous ces sentiments qu’ils ressentaient mais lui-même ne les percevait pas encore. Alors qu’il avait voulu réconforter la jeune femme en lui annonçant qu’elle était toujours en vie, il ne fit que la rendre plus malheureuse encore. Il ne comprenait pas pourquoi. Il se rapprocha d’elle pour essayer d’obtenir une réponse à ce chagrin, car s’en était un. Quand de l’eau sortait des yeux de ces êtres mortels, quand la voix s’enrailler, quand ils commençaient à renifler, c’était qu’une immense tristesse les accablait. Les causes qui pouvaient provoquer un tel état était soit parce qu’ils venaient de perdre un être cher, qu’ils ne reverraient plus sur Terre, parce qu’ils faisaient une bêtise et se faisaient sermonner, parce que quelqu’un les blessaient physiquement ou verbalement. L’avait-il blessé ? Haziel pencha légèrement la tête sur le côté pour tenter de comprendre et mieux voir la jeune femme qu’il dépassait légèrement. Qu’avait-il dit le blessant ? Voulait-elle être morte ? Pourquoi ? Il revoyait dans sa tête ces vies vécues dans les corps mortels depuis de longues années, quand il se cachait. Quand un être humain pleurait, l’autre l’apaisait en le prenant dans ses bras. Devait-il le faire ? L’ange se souvenait que tout dépendait de la relation. Dans la famille, la mère faisait « un calin » pour apaiser les pleurs d’un enfant. Un père poserait une main sur l’épaule et tapoterait la tête. Un frère viendrait s’assoir à côté et écouterait. Une femme étreindrait une autre femme. Un homme agirait comme un frère. Mais un homme vis-à-vis d’une femme ? Qu’était-il censé dire ou faire ? Quelque chose comme : « Si vous préfériez être morte voulez-vous que je vous tue ? ». Non. Il en serait incapable. Il ne savait pas tuer. Il ne savait que… Chanter. Sa voix était l’une des plus belles du Paradis mais elle tuerait Judith ou la rendrait sourde s’il la faisait entendre. « Si vous voulez un câlin je peux le faire ». Hum. Ceci serait perçu comme « pervers » par une humaine et même pour les câlins il n’était pas vraiment doué. « Je vous aime ». Non. Il ne savait pas encore ressentir et ce serait vraiment trop bizarre. Il en était là dans ses réflexions alors qu’il continuait de donner des explications interminables sur le pourquoi quand comment. Les humains voulaient toujours tout comprendre et tout savoir. Mais certaines choses devaient rester cachées. Par exemple, il ne parla pas réellement du danger qu’il courrait à rester. Pourquoi ? Parce que si elle savait et que l’un d’eux venait, il saurait qu’elle avait des informations et ferait tout pour les obtenir. Il ne parla pas du fait qu’il était lié à elle. Bon il ignorait encore ce point là, il y avait longtemps qu’il ne s’occupait plus de toutes ses ouailles. Quand il en croisait une il poussait son hôte du moment à aider mais pas plus. Et puis, les humains avaient tous leur libre arbitre et ils n’étaient censés intervenir que si on les appelait. Peu le faisaient aujourd’hui car peu pensaient que les anges étaient réels. La jeune femme l’observait avant de rire. Haziel l’observait à son tour. Cette humaine le laissait complètement désarmé. Ce rire semblait ne pas être vrai. Pas l’un de ces éclats de rire qui viennent du cœur. Celui-ci était plus amer ou incrédule. Oui, c’était les mots qui semblaient se rapprocher le plus de ce qu’il pouvait constater. Elle redevint soudain très sérieuse et le fixait en silence. Devait-il le brisé ? Il avait déjà beaucoup parlé. Il commençait à détailler la couleur extraordinaire des yeux de la barwoman. Ils semblaient s’apprivoiser tous les deux, perdus au milieu de nulle part, un nulle part où ils étaient en sécurité. Pour un temps. Elle semblait analyser tout ce qu’il avait révélé et l’instant était crucial pour l’ange. Elle devait le croire. Plus le temps passait et plus il savait qu’il avait besoin d’aide. La dernière fois qu’il avait montré sa nature, l’autre avait été tué. Il s’était promis de ne plus intervenir à moins que la situation ne l’exige. La situation actuelle était de celle qui demandait un minimum d’aide. Ne sachant pas vraiment comment rester neutre dans l’histoire, pour Seth, il devait tenter de le protéger de lui. Pour ce faire, quelqu’un devait être une espèce de pivot, un pivot qui connaîtrait les deux « âmes » abritée par le même corps. Une personne qui saurait apaisait Seth et endormir ses interrogations que le prenait de plus en plus souvent. Pour l’aider à passer inaperçu, à ne pas le rechercher, il fallait une personne digne de confiance et Judith semblait pouvoir être cette personne. Il ne la connaissait pas mais il savait qu’elle était une personne bien, volontaire, qui savait pour le surnaturel et qui mesurait donc parfaitement le danger auquel ils s’exposaient. Sa véritable apparence lui manquait car ces corps étaient bien trop étroits. Mais il avait appris à s’en accomoder avec le temps. Dans la Bible, on décrivait les chérubins, cœur dont il faisait parti, comme des sphinx. Des créatures qui n’hésitaient pas à aider leur Dieu à descendre sur Terre. Haziel ignorait à quoi il ressemblait, il ne s’était jamais poser la question. Il avait ses ailes d’ange. Il pouvait être une pure lumière blanche, elle avait pu en apercevoir un bout quand il avait repris le contrôle de son hôte.
Ce fut elle qui brisa en premier le silence. Haziel la vit essuyer ses larmes et un voile de culpabilité dans ses yeux. Que regrettait-elle ? D’avoir voulu tuer un innocent ? A partir du moment où elle le regrettait l’Enfer était loin. Le pardon venait toujours, c’était vrai. Chaque humain avait une destinée tracée et ils faisaient parfois des erreurs. Peu importait, il leur suffisait d’accomplir leur destin et de ne pas dealer avec les démons. Le regret donnait toujours le pardon. Haziel regrettait l’absence de son Père. Il ne l’entendait plus depuis si longtemps. Sa voix lui manquait. Oui, il sentit ce cœur humain se serrer dans sa poitrine. Il l’écouta attentivement. « Si vous êtes réellement un ange... Ce que j'accepte de croire, en espérant que ce ne soit pas une très mauvaise blague ou un mauvais rêve... Je tiens à m'excuser pour vous avoir tiré dessus... ». Haziel sourit. Il était soulagé qu’elle puisse le croire et heureux de voir que les êtres humains étaient encore capables de vouloir réparer leurs erreurs. « Et j'aimerais aussi ajouter que vendre son âme n'est peut-être pas aussi stupide que vous le dites. C'est vrai que ces pactes sont proposés par des démons sans pitiés qui n'attendent qu'une chose, s'emparer d'une âme mortelle... Mais il a des choses... Des sentiments comme l'amour qui vous donnerez la force d'accepter de traiter avec un démon pour pouvoir revoir votre fiancé mort au combat... histoire de lui dire au revoir, de le serrer une dernière fois dans vos bras. Les humains se laissent facilement distraire et comme ils ignorent les souffrances qu'ils pourraient connaître en Enfer ou l'apaisement du Paradis, et qu'un jour une personne à dit quelque chose comme « on à qu'une seule vie » et que la vie est la seule chose que nous, les mortels, connaissons … Le choix est souvent très vite fait. » Haziel ne comprenait pas. Enfin si, il n’eut aucun mal à faire le lien mais une inquiétude le prit : Judith se laisserait-elle prendre au piège d’un démon mal intentionné ? Il ne pourrait pas défaire ce pacte parce qu’il était le premier à obliger les autres à respecter leur engagement.
- Vous savez déjà que vous êtes pardonnée. La situation était compliquée. Quant à ces démons, ils ne cherchent qu’à éloigner votre âme du Paradis qu’ils n’ont pas pu atteindre. Si vous cherchez votre fiancé, vous le trouverez. Vous n’aurez qu’une fois cette vie. Mais si vous restez sur le bon chemin vous le reverrez Là-Haut. La Bible n’a pas tout enjolivé. Certaines choses sont bien restituées : vous le retrouverez. Ce genre de deal est néfaste. Pour un instant de bonheur ici vous accepteriez d’avilir votre âme, d’être torturée jusqu’à ce qu’elle soit difforme et définitivement éloignée de votre humanité. Rien n’est plus précieux qu’une âme. Ne cédez jamais.
L’ordre était clair. Mais il avait une requête à présenter et Judith ne mit pas longtemps à décider de la réponse. Parfois, ils étaient vraiment trop impétueux. Ils ne réfléchissaient pas assez. Pas étonnant qu’ils viennent ensuite pleurer dans les Eglises quand les chiens venaient récolter leur âme. Mais les anges ne pouvaient plus rien faire. Un deal était un deal, une règle immuable que tous respectaient. Elle pensait que personne ne comprendrait mais Haziel voulait vraiment être sûr qu’elle n’aborde le sujet avec aucun inconnu client de son bar. Et tant mieux car s’ils savaient qu’il recevait Crowley, les chasseurs et autres, il obligerait Judith à abandonner son bar repère de personnes susceptibles d’être trop dangereuses.
- Vous ne savez jamais à qui vous parlez. Il vaut mieux ne pas aborder le sujet. Mes frères ne sont venus ici qu’avec cette histoire d’Apocalypse alors peu d’humains savent qu’ils existent vraiment. Les démons se cachent moins. Ces âmes en perdition nous cherche et les chasseurs… Les chasseurs restent ce qu’ils sont et ne réfléchissent pas toujours. A cause de Lucifer et de ses partisans notre image est un peu ternie. Les derniers échos que j’ai en ce moment avec toutes ces voix résonnant dans ma tête ne sont guères rassurantes. Je vous remercie Judith.
Il était sincère et d’ailleurs il la regardait droit dans les yeux, sans ciller. Il la fixait et tentait de lui faire comprendre qu’il était vraiment soulagé de la voir accepter cette vérité. Habituellement les humains, dès qu’ils voyaient un ange ou un démon, posaient plein de question. Judith ne le faisait pas encore mais nul doute qu’elle viendrait avec ses questions existentielles sur le sens de la vie et de la mort. Tout le monde naissait, tout le monde mourrait. Le Soleil se couchait et Haziel tourna les yeux de Seth vers ce ciel. Oui, ce monde était si beau. Il le devait à un être magnifiquement bon. Un être qui avait voulu un monde parfait. Mais les démons furent crées et les créatures, quoiqu’enfermées, rôdaient toujours. Alors les chasseurs étaient là pour les éliminer. Et cette vie simple que devait être l’être humain était devenu un combat permanent. La nuit. Moment le plus critique pour les humains, le moment où ils sont les plus vulnérables car leurs sens n’étaient pas assez développés. Elle s’allongea à même le sol, contre la Terre humide qui offrait un matelas assez sympa pour ne pas se réveiller les muscles et les os endoloris. La requête tomba. Haziel sourit. Son premier vrai sourire amusé. Il hocha la tête. Oui il y répondrait autant que possible. Elle l’invita à la rejoindre et il obéit. Il s’allongea pour profiter du spectacle de la nature environnante. Et le flot de paroles quitta les lèvres de l’humaines, l’assommant de questions toutes plus complexes les unes que les autres. Mais Haziel était patient alors il ne l’interrompit pas. Il prit le temps de réfléchir à ses mots avant de les prononcer.
- Les prières servent à atteindre le Paradis. Elles vous aident à invoquer l’ange qui a votre garde quand vous avez besoin d’aide. Elles sont nécessaires car tout repentant, tant qu’il n’a pas vendu son âme, est pardonné. Encore faut-il demander pardon. La raison de sa mort reste obscure. Nous n’avons pas le contrôle sur la destinée. Nous pouvons influer mais nous ne pouvons pas changer les routes. Vous avez votre libre arbitre, vous pouvez prendre un autre chemin. Mais le tiens n’est pas terminé et peut-être devais-tu le perdre pour trouver ta voie. Le pêcher n’a rien à voir. La récompense d’une vie, c’est le Paradis. Certains ont des chemins faciles, d’autres difficiles mais vous avez toujours le choix. Un choix que nous n’avons pas. Nous protégeons ceux qui nous appellent. Mais l’heure de la Mort a sonné alors on ne doit pas s’interposer. Et faire revenir un être perdu, c’est dérouter l’ordre naturel des choses. La punition est alors sans appel. Mais en ce moment les choses sont plus compliquées. Vous n’êtes pas tous des pions. Certains le sont parce que leur destin sont liés étroitement à ceux des anges. Vous êtes plus l’enjeu d’une guerre. Pour certains anges, vous n’êtes que des créatures faibles et stupides. Pour d’autre, les créations d’un Dieu qui nous a ordonné de vous protéger.
Il avait beaucoup parlé. Mais c’était la vérité. Ils étaient trop nombreux pour que tous puissent être guidés un par un.
- Ton fiancé est serein. Il te manque mais tu le retrouveras un jour.
Oui, il souhaitait la réconforter. Encore fallait-il que les humains ne soient pas détruits, que les anges ne touchent pas à l’Eden, bref… Tout ceci était en équilibre, instable mais il devait lui redonner l’Espoir et la force de ne pas tomber dans les mains de la tentation.
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Judith M. Levine



Judith M. Levine

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MessageSujet: Re: Holy... - JUDITH & HAZIEL   Holy... - JUDITH & HAZIEL Icon_minitimeSam 9 Avr - 12:46

L’humain est l’être vivant le plus compliqué qu’il puisse exister. Son évolution l’a tiré des griffes d’une vie primitive pour lui permettre de vivre comme aucun être vivant n’avait vécu jusque-là. Il a développé cette capacité à mettre en place une société, à étudier, inventer, éprouver de nombreux sentiments… Mais quand on connait l’existence des différentes créatures qui habitent ce monde, nous nous rendons rapidement compte que cette dernière possibilité, celle qui permet de ressentir une très large gamme de sentiment, est une faculté propre à l’être humain et fait parti des choses qui le rende beaucoup plus difficile à cerner que les autres créatures. Parfois, lui-même à du mal à se comprendre. Son âme est souvent partagé entre l'envie de mener une vie saine et celle de céder à la tentation, l'envie de faire le bien et de se laisser aller à tout ce qu'il y a de plus malsain. Oui, son âme est souvent torturée par des futilités comme l'amour, l'amitié, la tristesse, le manque, l'envie et la société que cet homme a inventé lui apporte souvent des problèmes dont il aurait très bien pu se passer et qui ne serviront qu'à le torturer un peu plus.

L'homme est victime de son avancée dans l'histoire, il aurait très bien pu se contenter de vivre pour survivre et se reproduire, ce qui aurait peut-être suffit à Judith, mais il a fallut que son cerveau se développe, qu'il se complexifie et qu'il en arrive à ce qu'il est aujourd'hui. Et cette envie d'en savoir et d'en avoir toujours plus ne s'étendait pas seulement à sa propre personne, mais aussi à la vie, la mort, la nature, le début, la fin, le pourquoi, le comment, où, quand, histoire d'avoir encore plus de question à se poser et de tourments. Il n'était donc pas étonnant de voir que la mort était perçu comme le repos éternel, la solution aux nombreux problèmes par certains, mais peu de personnes osaient tenter le suicide, ils se contentaient seulement de l'attendre avec impatience, la mort. Peut-être que toutes ces choses compliquées expliqueraient la réaction de la barmaid, ces pleurs et le nœuds qu'elle sentait au niveau de la gorge, son rire. Cette avalanche d'information, les derniers évènements, la laissait croire qu'elle vivait un mauvais rêve... Ou alors un très beau. Douteuse, confiante, heureuse, apeurée, protégée et en danger, voilà quels étaient ces sentiments à cet instant. Mary en profita tout de même pour faire part de ces questionnements, de son histoire à cet inconnu dont elle se sentait déjà extrêmement proche.

- Vous savez déjà que vous êtes pardonnée. La situation était compliquée. Quant à ces démons, ils ne cherchent qu’à éloigner votre âme du Paradis qu’ils n’ont pas pu atteindre. Si vous cherchez votre fiancé, vous le trouverez. Vous n’aurez qu’une fois cette vie. Mais si vous restez sur le bon chemin vous le reverrez Là-Haut. La Bible n’a pas tout enjolivé. Certaines choses sont bien restituées : vous le retrouverez. Ce genre de deal est néfaste. Pour un instant de bonheur ici vous accepteriez d’avilir votre âme, d’être torturée jusqu’à ce qu’elle soit difforme et définitivement éloignée de votre humanité. Rien n’est plus précieux qu’une âme. Ne cédez jamais.

La simple et unique raison qui lui assurait qu'elle retrouverait son fiancé au Paradis, si elle continuait de vivre comme une bonne croyante, avait suffit à lui donner du baume au cœur même si moment semblait tellement loin. D'un regard, d'un sourire de femme amoureuse et comblée, elle le remercia sans s'étendre plus longtemps sur le sujet. Judith faisait entièrement confiance à la bienfaisance. Il ajouta que personne ne savait vraiment à qui il pouvait s'adresser. Cette réalité était triste mais vrai. C'est pour cela qu'elle se promettait de garder ce secret dans un coin de sa tête, de l'oublier sans vraiment l'oublier pour ne jamais le révéler.

Au cours de sa carrière, de sa vie même, Judith en avait entendu des histoires, sur les filles du quartier, le beau garçon du coin ou bien la mère de l'asocial. Sur les problèmes de couple ou d'alcoolisme de ces clients, la maladie d'un vieil ami qui ne voulait pas les autres soient au courant. Oh oui, des histoires elle en avait entendu tout au cours de sa vie et jamais elle n'avait participé à leur ébruitement. Judith avait toujours tout gardé secret en ce qui concernait la vie de ces clients, des habitants de sa ville, de ces connaissances, elle n'aimait pas faire partie du groupe des commères. On pouvait dire qu'elle appliquait à la lettre la loi du secret professionnel. Alors la révélation que l'ange venait de lui faire, elle l'emporterait dans sa tombe. Il la remercia en la regardant droit dans les yeux, sans se sentir intimidé, elle soutint son regard sans avoir l'intention de le provoquer mais plutôt pour parler avec lui sans qu'aucun mot ne vienne troubler ce parfait silence. La jeune femme venait se s'allonger sur la terre humide, parmi les tiges dorées dont la lueur brillante venait de s'éteindre à la venue d'un ciel plus sombre. Le ciel étoilé, cette légère brise, cette lune pleine, lui inspira d'autre questionnement qu'elle se permit de poser au risque de déranger et d'agacer. Avec une patience hors du commun, l'homme répondit à chacune de ces questions.

- Les prières servent à atteindre le Paradis. Elles vous aident à invoquer l’ange qui a votre garde quand vous avez besoin d’aide. Elles sont nécessaires car tout repentant, tant qu’il n’a pas vendu son âme, est pardonné. Encore faut-il demander pardon. La raison de sa mort reste obscure. Nous n’avons pas le contrôle sur la destinée. Nous pouvons influer mais nous ne pouvons pas changer les routes. Vous avez votre libre arbitre, vous pouvez prendre un autre chemin. Mais le tiens n’est pas terminé et peut-être devais-tu le perdre pour trouver ta voie. Le pêcher n’a rien à voir. La récompense d’une vie, c’est le Paradis. Certains ont des chemins faciles, d’autres difficiles mais vous avez toujours le choix. Un choix que nous n’avons pas. Nous protégeons ceux qui nous appellent. Mais l’heure de la Mort a sonné alors on ne doit pas s’interposer. Et faire revenir un être perdu, c’est dérouter l’ordre naturel des choses. La punition est alors sans appel. Mais en ce moment les choses sont plus compliquées. Vous n’êtes pas tous des pions. Certains le sont parce que leur destin sont liés étroitement à ceux des anges. Vous êtes plus l’enjeu d’une guerre. Pour certains anges, vous n’êtes que des créatures faibles et stupides. Pour d’autre, les créations d’un Dieu qui nous a ordonné de vous protéger. Ton fiancé est serein. Il te manque mais tu le retrouveras un jour.

Ces paroles lui arrachèrent un pincement au cœur mais elle les accepta car elle pensait qu'il avait raison, que ces paroles, en plus d'être bonnes, étaient vraies. Judith, sans demander la permission, s'empara de sa main. Une main d'homme qui présentait tout ce qu'il pouvait y avoir de plus normal chez une main d'homme malgré le fait qu'un ange se cache sous cette apparence. La jeune femme resserra ses doigts sur cette main comme si elle cherchait à s'y accrocher.
Vu la violence avec laquelle les âmes s'étaient immiscés dans son bar, elle doutait fortement que rester enfermer chez elle en attendant que les choses se tassent soit une solution envisageable. Et puis Judith venait de se confier à cet 'inconnu' comme jamais elle ne s'était confier à une personne qu'elle connaissait depuis plusieurs années. Elle se sentait protéger avec lui et c'était un état qu'elle n'avait pas ressentit depuis trop longtemps et qu'elle voulait voir durer encore un peu.

« Je crois que vous autres les Anges avez raison, les humains sont faibles, stupides et trop fier pour assumer le besoin qu'ils ont d'être protégés. Moi j'aimerais bien vous demandez un peu d'aide si jamais vous avez du temps à perdre bien entendu. J'ai un bar qui doit sûrement être sens dessus-dessous alors une seconde paire de main serait la bienvenue et … Et sûrement que j'ai aussi un peu, beaucoup même, peur de me retrouver face à ces âmes, ces corps possédés sans savoir quoi faire. »

Elle serra encore un peu cette main qui n'était pas la sienne.

« Je m'excuse de vous ennuyez autant... »
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Haziel S. Anderson



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MessageSujet: Re: Holy... - JUDITH & HAZIEL   Holy... - JUDITH & HAZIEL Icon_minitimeLun 25 Avr - 8:51

Haziel était un ange perdu. Au bien sûr, il avait toujours la Foi et parlait toujours très religieusement de son Père. Il était persuadé que tout ceci était un test et que ceux qui se tromperaient de voie serait éliminé. Oui, parfois il fallait faire un ménage de Printemps. Lucifer et Michael était enfermé dans une cage, punis, ce n’était pas pour rien. Le premier voulait détruire les humains, le second voulait tuer son frère. Juste parce que la chose était écrite. Mais qui l’avait écrite ? L’Apocalypse avait été renversée. Preuve qu’elle n’avait pas lieu d’être à ce moment là. Au contraire. Il était probablement encore trop tôt. Les humains avaient encore des choses à prouver. Non, leur monde n’était pas un monde peuplé d’êtres ignorants comme beaucoup d’anges se plaisaient à le croire. Non ils n’étaient pas si faibles et ne passaient pas leur temps à s’entretuer ou à pêcher. Beaucoup étaient de simples gens qui cherchaient un sens à leur vie à travers la prière à l’Eglise, le Dimanche. La prière était une formidable source d’énergie. Imaginez toutes ces voix vous demandant de vous soucier d’elles. Lorsque vous exauciez un souhait, parfois, elle ne vous remerciait pas. Mais vous étiez fier d’avoir pu l’aider car vous espériez à ce moment là qu’elle finisse par vous rejoindre. Il suffisait qu’elle ne croise aucune tentation, aucune créature qui modifierait le cours de son existence. La Bible ne contenait pas toute la vérité. Certains avaient retranscris leurs lois humaines pour expliquer certaines choses ou avait modifié des détails. Mais le principal message pourtant était répété inlassablement : Gardez la Foi, Aimez votre prochain… Des mots simples que peu suivaient.
Mais ce qui avait vraiment surpris l’ange le long des derniers siècles passés sur Terre, c’était qu’ils avaient envie d’apprendre. Ils voulaient en savoir plus sur ce Dieu, savoir si leur croyance était fondée, savoir comment aller au Paradis. Mais ils connaissaient toujours la réponse à ces questions. Il leur avait laissé un guide. Mais non… Ils posaient inlassablement ces questions y compris Judith. Haziel en avait conclu que ces questions étaient fondamentales pour eux et qu’il ne fallait pas mentir. L’espoir… Un sentiment qu’il avait vraiment appris. Un espoir était quelque chose qui vous donnait l’envie d’avancer. C’était un moteur et les vies humaines, si éphémères, ne vivaient que de ça. L’espoir de trouver l’amour, l’espoir de faire un mariage parfait, l’espoir de mourir au calme, vite, sans douleur. L’espoir, dans l’agonie, de ne pas mourir ou qu’une personne aimée refasse sa vie. Espoir que le petit ami de Judith avait dû avoir. Oui, une chose était vraie dans ce monde : l’espoir mourrait le dernier. Car la personne mourante avait toujours une pensée, un espoir pour une autre. Quand il lui dit les mots qu’elle voulait entendre, elle lui prit la main. Le cœur d’Haziel manqua un battement. Elle resserra ses doigts autour des siens. Que cherchait-elle ? Haziel consulta sa bibliothèque d’observation interne engrangée au fil des vies de ses hôtes. On tenait la main d’un enfant, mais il n’était pas un enfant. On tenait la main de quelqu’un qu’on aimait mais… Elle n’était clairement pas amoureuse de lui et lui… Hé bien il n’était jamais tombé amoureux. Alors pourquoi ? Il n’osa pas la retirer. Si elle le faisait c’était que c’était important et il ne voulait surtout pas la blesser. Elle voulait retourner dans son bar. Haziel ferma les yeux.

- Je crains que je ne puisse vous y ramener. Ces choses sont trop dangereuses. Je ne peux pas mettre Seth en danger.

Il rouvrit les yeux et esquissa un sourire.

- Les humains prient dans le secret de la nuit et le silence qu’on les protège. Nous le faisons, c’est le rôle assigné par Dieu. Vous êtes ni faibles, ni forts. Ni fier, ni stupide. Non. Beaucoup le pense mais j’ai vu encore beaucoup d’espoir et d’amour. En fait ce qui vous effraie le plus c’est la solitude.

Il la sentit serrer sa main un peu plus fort. Il eut un léger rire.

- Vous ne m’ennuyez pas Judith. Mais je crains que vous deviez avec Seth essayer de partir d’ici tout en évitant les routes. Et les villes. Je dois partir maintenant. Mes frères risquent de me localiser si je reste trop longtemps conscient. Ne m’appelez qu’en cas de vie ou de mort. Sachez que je suis toujours conscient. Et que je veille sur vous. Mais je ne pourrais pas prendre le contrôle de Seth tous les jours. Marchez vers le soleil levant. Soyez discrets. Vous trouverez une station et un grill où vous restaurez. N’y restez pas. Demandez à emporter les plats et cachez-vous. Je vous remercie de votre aide. Je laisse la place à Seth à présent.

Il ferma les yeux. Le regard de celui qui les ouvrit était dans un premier temps surpris. Que se passait-il ? Pourquoi était-il par terre ? Il posa son regard interrogateur sur Judith. Quelle était la dernière chose dont il se souvenait déjà ?

- Vous me menaciez avec un fusil dans un bar ! Et il y avait tous ces gens…

Il nota le décor complètement différent.

- Mais comment je peux me retrouver dans un champ alors que j’étais dans un bar ?

Il s’était relevé et regardait s’il avait une quelconque blessure qui expliquerait… Qu’il ait pu bouger sans s’en souvenir. Encore l’un de ces trous noirs étranges.
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Judith M. Levine



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MessageSujet: Re: Holy... - JUDITH & HAZIEL   Holy... - JUDITH & HAZIEL Icon_minitimeMar 26 Avr - 15:18

L'image des humains véhiculés par l'humain aux humains n'était pas la plus belle. Il suffisait d'allumer sa télévision en rentrant d'une longue journée de travail épuisante pour tomber sur un journal télévisé relatant des faits divers tous plus ignobles les uns des autres ; crimes, meurtres, enlèvements, disparitions, accidents. Et les personnages censés protégés ces êtres humains n'étaient pas souvent épargnés par les critiques ; injustices, corruptions et complots en tout genre. Aimer son prochain n'était donc pas l'un des principes fondamentaux de notre société évoluée et individualiste qui regorgeait d'hommes vicieux à qui on apprenait, dès le plus jeune âge, que tous les coups étaient permis pour réussir à gravir les échelons le plus vite possible afin de pouvoir jouir d'une vie luxueuse et luxurieuse. Une envie d'un monde meilleur où la paix et le bonheur régneraient, mais toujours cette obsession de vouloir plus d'argent pour pouvoir consommer car aujourd'hui, la consommation représente une forme du bonheur.

Les mœurs ont évoluées en même temps que la société qui s'est industrialisée. La religion n'a plus encadrée les populations car discréditée par les sciences, elle a attiser les moqueries de ceux qui ont plus librement assumé leurs non-croyances. L'homme civilisé se dit ouvert d'esprit, il ne l'a jamais été. Il peut bien prôner la liberté sexuelle, la liberté des femmes, la liberté d'expression et le fait que l'homme noir ne soit plus un esclave, mais ce dernier sera toujours regardé de travers, la musulmane qui porte le voile sera toujours perçue comme une extrémiste refusant de s'intégrer, le juif qui s'offre la voiture de ces rêves aura toujours droit au même préjugé qui affirme qu'il est radin et la réputation donnée aux prêtres chrétiens sera celle des quelques prêtres accusés de pédophilie. Comment aimer son prochain quand on nous apprend qu'il faut être meilleur que lui pour ne pas le jalouser ? Vision pessimiste de la race humaine, vision qui nous était offerte chaque soir en allumant sa télévision, en rentrant d'une longue journée de travail épuisante.

Malgré toutes ces mauvaises choses, il arrivait à l'humain de prendre un moment pour vous saluer dans la rue, de donner à celui qui en avait besoin, d'embrasser sa femme et son enfant, de prendre des nouvelles de ces amis, de vivre modestement en apprenant que l'argent c'était bien mais pas totalement indispensable, que ce n'était pas l'unique preuve de réussite ou de bonheur. L'homme bon, on ne parle jamais de lui, il ne fait pas grimper l'audimat. Alors dès qu'un être humain aimant sincèrement un autre être humain s'en va, ce dernier se sent abandonné face à ces quelques six milliards d'êtres humains eux aussi abandonnés à la dureté de la vie et de la société, perdu dans une puissance mondiale à la richesse moyenne par habitant élevée mais qui ne reflète pas la réalité ou alors dans un pays du tiers monde où les nouveaux nés savent qu'il est préférable de mourir dès la naissance. Garder la foi, aimer son prochain... Des mots simples que peu suivaient car l'humain est intéressé par un autre mode de vie, ou alors est désespéré. Mais l'espoir fait vivre... Il paraît qu'en moyenne il y a un suicide toutes les 40 secondes et une tentative toutes les 3 secondes dans le monde.

Judith, pourtant bonne, avait décidé d'abandonner ces études pour justement, ne pas avoir à être confrontés aux autres. Elle avait ouvert son propre bar dans un coin de la ville, dans laquelle elle habitait, pas forcément très fréquenté par le monde. Très peu de client au départ, elle avait pourtant ouvert son bar tous les jours et l'avait fermé tard le soir. Au fur et à mesure, Judith s'était faite sa petite réputation dans la ville. Son bar, elle le voyait comme une maison ouverte à tous. Les habitués représentaient les membres de sa nouvelle famille, les nouveaux clients, de potentiels amis. Elle n'était pas totalement naïve, elle essayait simplement d'appliquer ces quelques mots « aimer son prochain » et tentait également de s'occuper l'esprit quand son petit ami partait en chasse puis quand il a rendu l'âme. Judith a continué de servir les cafés à ceux qui s'en allait travailler, des plats le midi, des gouters après l'école pour les enfants du coin et les boissons les plus extravagantes le soir venu. Elle avait parlé avec chacun de ses clients, les avait accueillis avec le sourire, les avait écouté parler... Et aujourd'hui, ce projet d'une vie avait été détruit par une bande de possédés et cet ange lui avouait qu'il ne serait pas possible d'y retourner.

« Et mes amis ? Je peux pas... Je veux pas tout quitter comme ça, sans les prévenir du danger, sans dire au revoir. »
Sa gorge se noua sur ces dernières paroles. Même si elle était loin de tout, loin de sa ville, elle avait du mal à s'imaginer quitter sa vie, ses amis, pour fuir. Le plus effrayant pour elle était la solitude, il avait raison, le fait de vivre des moments qui seraient sûrement durs sans personnes familières à ses côtés. Elle allait devoir s'habituer à un homme qui la prendrait pour une folle dès qu'il reprendrait conscience et un ange à qui elle venait de se confier qui ne pourrait apparaître qu'en cas d'extrême urgence. Sans qu'elle puisse vraiment prendre le temps de réfléchir, les ordres étaient déjà donnés :

- Vous ne m’ennuyez pas Judith. Mais je crains que vous deviez avec Seth essayer de partir d’ici tout en évitant les routes. Et les villes. Je dois partir maintenant. Mes frères risquent de me localiser si je reste trop longtemps conscient. Ne m’appelez qu’en cas de vie ou de mort. Sachez que je suis toujours conscient. Et que je veille sur vous. Mais je ne pourrais pas prendre le contrôle de Seth tous les jours. Marchez vers le soleil levant. Soyez discrets. Vous trouverez une station et un grill où vous restaurez. N’y restez pas. Demandez à emporter les plats et cachez-vous. Je vous remercie de votre aide. Je laisse la place à Seth à présent.

Il lâcha sa main, l'homme à ses côtés était le même physiquement, mais l'expression et le ton de la voix n'était plus les mêmes. L'apaisement avait laissé place à la panique.

- Vous me menaciez avec un fusil dans un bar ! Et il y avait tous ces gens… Mais comment je peux me retrouver dans un champ alors que j’étais dans un bar ?
Judith prit son sourire le plus rassurant, sa voix la plus enthousiaste. Elle aurait sûrement pût faire croire à un cancéreux en phase ultime qu'il avait encore une chance de vivre.

« Il y a des secrets que les super-héros préfèrent garder pour eux mon cher monsieur ! … Comme le fait qu'ils sont des super-héros, mais je vous fais confiance. Je peux vous faire confiance hein ? »
Ok, elle était ridicule, elle le savait. Il y avait une chance sur 100 milliards qu'il la croit, mais bon, d'après les quelques bribes de souvenirs qu'il devait lui restait, Judith espérait qu'il les trouve assez étranges pour ne pas qu'il cherche à en savoir plus. La jeune femme n'était pas vraiment en état de sortir des mensonges aussi gros que l'Eurasie sur le pourquoi du comment ils étaient arrivés dans ce champ.

« Je crois qu'on va devoir passer un très long moment ensemble, simple question de vie ou de mort apparement, alors je me présente, Judith... Je ne suis pas complètement folle et … Et je m'excuse pour vous avoir menacé avec mon fusil. »
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Haziel S. Anderson



Haziel S. Anderson

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MessageSujet: Re: Holy... - JUDITH & HAZIEL   Holy... - JUDITH & HAZIEL Icon_minitimeLun 2 Mai - 21:24

Haziel était bien conscient des forces et des faiblesses de la race humaine. Certes, ils étaient capables d’atrocités mais qui étaient les anges, les démons ou les créatures pour juger ? Ne faisaient-ils pas la même chose ? Avec un sang froid ignoble, ils pouvaient raser une ville sans éprouver le moindre remord. Des êtres qui se croyaient plus importants parce qu’ils avaient des pouvoirs, des pouvoirs qu’il fallait mettre au service de ces créatures plus faibles. Souvent, on est confronté aux histoires les plus sordides de meurtres, de guerres, accompagnés d’images sanglantes histoire de faire profiter du spectacle. Mais on oublie souvent toutes ces belles choses qui arrivent chaque jour, chaque petit geste qui contribue à construire ce monde meilleur. Parce que les humains étaient aussi capables de construire des choses positives : une catastrophe ? Ils se réunissaient, s’encourageait et reconstruisaient en partageant le peu qu’il restait. Regardez cette jeune fille qui donne une pièce à cet homme qui a tout perdu. Regardez ceux qui s’engagent dans des causes pour défendre leur planète, les créatures en voie d’extinction, les choses en lesquelles ils croyaient. Oui, tout ceci, tellement banal, n’était pas souvent relayé dans les médias. Pourtant, cette Foi avait quelque chose de puissant. Un pouvoir que seuls les humains avaient : celui de se relever, de faire des choses positives alors qu’à l’origine c’était négatif.
Haziel connaissait étrangement la vie de Judith. Il la lisait à travers ses mots comme un livre ouvert et quelque chose semblait les lier sans qu’il ne sache quoi exactement. Il y avait longtemps qu’il ne s’était pas immiscé dans la vie de ses protégés en tant que gardien ou guide spirituel pour leur ouvrir les portes du Paradis. Elle regrettait ses amis, son bar, pourtant nul doute qu’il était impossible d’y retourner. Quelque chose inquiétait l’une de ses sœurs et il ignorait quoi exactement. Le lui demander ce serait risquer de se faire localiser. Il regrettait vraiment de lui annoncer cela lui-même. Il savait que ce lieu était vraiment important pour elle. Mais avaient-ils le choix ? Non pas vraiment. Il devait protéger son hôte de lui-même et l’emmener dans un coin plus tranquille. C’était sa priorité. Et il avait besoin de Judith pour réussir.

- Je crains qu’ils ne connaissent déjà le danger et que pour beaucoup il est déjà trop tard. Je suis désolé Judith, mais votre vie est sur le point de changer à nouveau. Je sais que tout ça va vous manquer et j’espère vous le rendre un jour mais quelque chose de sombre rôde dehors, assoiffée de revanche. Vous allez devoir sacrifier tout ceci… Temporairement.

Haziel n’avait pas d’autre choix. Et Judith serait une aide précieuse pour maintenir Seth dans l’ignorance tout en le dirigeant dans la bonne direction. Il n’avait plus le temps de toutes façons. Il venait de voir le visage d’un ange suivant Raphael se tourner vers lui. Il allait se faire repérer s’il ne se cachait pas maintenant. Il devait resté à l’abri. Prendre parti lui était impossible. Il ne souhaitait qu’une chose : offrir un moment de paix à ces humains, les protéger. Parce qu’il le pouvait. Il se retira de la conscience de Seth qui reprenait vie peu à peu. Il observerait, encore, en espérant que le jeune homme n’ait pas encore la fâcheuse manie de se mettre dans une position embarrassante.
Seth se sentait perdu, il ne reconnaissait plus rien autour de lui. Il n’était plus dans le bar d’une petite ville, où il était arrivé on ne sait comment. Ses trous de mémoire devenaient de plus en plus fréquents. Il ne savait plus comment gérer ça. Il regardait frénétiquement autour de lui quand ses yeux se posèrent sur une jeune femme. Des souvenirs revinrent. C’était la fille du bar qui l’avait menacé avec une arme alors que des gens bizarres voulaient… Il ne savait pas vraiment quoi. Elle lui sourit et il fronça les sourcils, méfiant. Là, elle prit une voix particulièrement enthousiaste mais étrangement, ça ne le rassurait pas le moins du monde.
Elle lui parlait de héros ou de super-héros. Se pouvait-il qu’elle soit un genre de superwoman ? Parce qu’il arrivait aussi parfois qu’il se croit différent alors… Ce serait vraiment une chance extraordinaire de rencontrer une personne semblable à lui. Ceci dit, il resta simplement circonspect.

- Je suppose, dit-il d’un ton hésitant alors qu’il passait ses mains sur son visage.

Etait-il dans la réalité ? Parce que là, il y avait vraiment quelque chose de bizarre, il le sentait. Cette femme semblait trop enthousiaste après la scène chaotique qu’ils avaient vécu dans ce bar.

- Je suis désolé mais je doute que vous ayez réussi à me transporter seul ici… Vous ne semblez pas assez…

Forte. C’était le sous-entendu. Un peu maladroit certes mais il sentait qu’on lui cachait quelque chose. Elle reprit la parole. Un long moment ensemble ? Pourquoi ? Quel danger les menaçait ? Ces gens les recherchaient-ils ?

- Seth Anderson. Nous recherchent-ils ? Pourquoi ? Que nous voulaient-ils ? Je n’ai jamais vu ces gens avant et les seules choses dont je me souvienne, c’est que je suis sorti de mon appartement, j’ai croisé une personne qui était toute aussi bizarre et l’instant d’après j’étais dans ce bar. Là, d’autres personnes bizarres sont entrés et je me réveille ici ? Si vous êtes folle, je crains d’être au moins aussi fou que vous… Je ne comprends pas. Où devons-nous aller ?
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